Après un début de saison 2009 canon où il a surclassé ses adversaires lors des cinq premiers rallyes, Sébastien Loeb a lâché du lest dans sa quête d'un 6e titre de champion du monde consécutif. Latvala en Italie et Hirvonen en Grèce ont brisé l'hégémonie du Français. La Pologne sera-t-elle terre de revanche pour l'Alsacien ?Sept points. C'est toute la marge qu'il reste à Sébastien Loeb sur son premier poursuivant au classement pilotes du championnat du monde de rallye 2009. Pourtant dominateur durant les cinq premières manches de la saison, l'Alsacien a sans doute subi le contrecoup en alignant deux contre-performances de rang. En Sardaigne, fin mai, le Français a dû se contenter d'un cinquième place mitigée. Mais le pire était à venir...En Grèce, au début du mois juin, le pilote Citroën a vécu son premier abandon de la saison après une sortie de route dans la spéciale numéro 7. Une mésaventure qui profite donc en premier lieu à Mikko Hirvonen. Le Finlandais, vainqueur à l'Acropole, se fait de plus en plus menaçant au classement générale. Place donc désormais à la Pologne qui va prendre place aux alentours de la ville de Mikolajki.Loeb : "Un peu plus de pression sur nos épaules""Plutôt rapides et très peu cassantes, les spéciales ont l'air intéressantes, je pense que nous allons prendre du plaisir au volant" s'est réjouit Loeb dans un communiqué. Son coéquipier chez Citroën, Dani Sordo, est sur la même longueur d'onde : "Ça ressemble un peu à la Finlande, mais en plus étroit avec moins de bosses. Le sol est également plus souple, avec beaucoup de portions sablonneuses. Ça me plaît bien, je crois aussi que ce sera une belle épreuve."Néanmoins, le quintuple champion du monde français ne s'échappe pas au moment d'évoquer sa mauvaise passe actuelle. "Il est évident que cela met un peu plus de pression sur nos épaules. Nous avons fait un superbe début de saison avant de marquer le pas pendant deux rallyes. Il serait dommage de tout perdre", c'est sûr que l'Alsacien sera attendu au tournant en Pologne.Pour autant, Loeb n'en fait pas une affaire d'état et compte appliquer la recette qui a marché tant de fois, "Lorsque le départ du rallye sera donné, je ferai comme d'habitude : je roulerai comme je le sens et nous verrons bien où nous en sommes par rapport à la concurrence." Le pilote doit en tout cas reprendre le contrôle de son royaume.