Les tribulations d'Ancelotti à Paris

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Par Axel Capron , modifié à
Attendue mercredi, la signature de Carlo Ancelotti au Paris SG s'est fait attendre toute la journée, un responsable du club parisien invitant finalement les journalistes présents devant le Parc des Princes à rentrer chez eux. Et jeudi ? Le technicien italien a débuté sa matinée par une visite médicale, preuve qu'on ne veut rien laisser au hasard dans la capitale. Suivez Ancelotti à la trace...

Attendue mercredi, la signature de Carlo Ancelotti au Paris SG s'est fait attendre toute la journée, un responsable du club parisien invitant finalement les journalistes présents devant le Parc des Princes à rentrer chez eux. Et jeudi ? Le technicien italien a débuté sa matinée par une visite médicale, preuve qu'on ne veut rien laisser au hasard dans la capitale. Suivez Ancelotti à la trace... Mercredi 28 décembre : vitres teintées et rien à déclarer... Il est 15h devant l'entrée principale du Parc des Princes. Depuis que Le Parisien a lâché sur son site Internet l'information comme quoi Carlo Ancelotti est arrivé au siège du PSG, la foule des journalistes ne cesse de grossir. Information prise auprès de notre confrère du quotidien francilien, il apparaît que le technicien italien est arrivé une heure plus tôt, dans une Mercedes noire aux vitres teintées, assis au côté du directeur sportif, Leonardo, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué attendant les deux hommes. La même Mercedes est repartie quelques minutes plus tard, vide... Commence dès lors une longue attente dans le froid hivernal, les vigiles du club interdisant aux curieux de se mettre au chaud dans le hall du Parc. Pour tuer le temps et se réchauffer, certains se réfugient dans leur véhicule, d'autres se mettent à interviewer les rares supporters présents aux abords du stade, d'autres enfin les quelques représentants de la presse italienne présents sur place, dont un correspondant de la Rai qui remporte son petit succès en provoquant un attroupement autour de lui. "Il n'y connaît rien au foot", lâche, goguenard, à côté, l'un de ses confrères. La suite ? Plus rien... La nuit commence à tomber et la petite foule de journalistes se déplace comme un seul homme devant la sortie du parking, près de la tribune Boulogne. Chaque voiture qui sort provoque une petite cohue, les appareils photos crépitent, les caméras sont hissées sur les épaules, mais à chaque fois, la presse fait chou blanc, les employés du club sortant du Parc ont eu le droit à leur petit moment de gloire médiatique... Il est 18h30, l'attente devient interminable, les rangs sont de plus en plus clairsemés, lorsqu'un cadre du PSG, se présentant comme responsable de la production, vient informer la petite dizaine de journalistes encore présents malgré le froid qu'ils peuvent plier bagage. "Aucune communication ne sera faite ce soir", indique-t-il, tout en confirmant la présence de Carlo Ancelotti dans les locaux. Ça valait le coup d'attendre... Jeudi 29 décembre : à l'hôpital... La réunion de la veille s'est éternisée au Parc des Princes et Carlo Ancelotti n'a toujours pas signé son contrat. Un photographe a en revanche réussi à le «shooter» furtivement à son arrivée à l'hôtel Intercontinental, avenue Marceau, où il a établi ses quartiers parisiens et où il a été poursuivi par des équipes de télévision. Rebelote le lendemain matin, c'est cette fois à sa sortie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le 13e arrondissement de Paris, que l'ancien coach de l'AC Milan et de Chelsea est photographié, accréditant l'hypothèse qu'il y est venu passer une visite médicale préalable à sa signature. Un contrat de deux ans et demi, avec à la clé un mirobolant salaire de 6 millions annuels, nets d'impôt, l'attendrait. Charge à lui dans la foulée de boucler le recrutement des nouvelles stars du PSG. Pour faciliter sa communication avec les joueurs, L'Equipe évoque l'arrivée de l'ancien joueur de Monaco et de Parme, Sabri Lamouchi, qui servirait de trait d'union, Le Parisien penche plutôt pour Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens à Chelsea et avec lequel Ancelotti a déjà travaillé. Des détails sans doute à l'origine du retard pris par la signature. En fin de matinée, retour au Parc des princes, encore accompagné de Leonardo et de Jean-Claude Blanc. Le ballet des voitures aux vitres teintées reprend de plus belle, provoquant les mêmes scènes que la veille. Cette fois, c'est la bonne ?