Les pieds dans le tapis

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R.A. , modifié à
L'Argentine rêvait d'un départ en fanfare lors du match d'ouverture de la Copa America qu'elle organise du 1er au 24 juillet. Mais face à la Bolivie, l'Albiceleste a dû se contenter d'un match nul (1-1) vendredi à La Plata. Et sans le but égalisateur tardif d'Agüero (76e), la désillusion aurait pu être totale pour les hommes de Sergio Batista. Une réaction est attendue face à la Colombie mercredi prochain.

L'Argentine rêvait d'un départ en fanfare lors du match d'ouverture de la Copa America qu'elle organise du 1er au 24 juillet. Mais face à la Bolivie, l'Albiceleste a dû se contenter d'un match nul (1-1) vendredi à La Plata. Et sans le but égalisateur tardif d'Agüero (76e), la désillusion aurait pu être totale pour les hommes de Sergio Batista. Une réaction est attendue face à la Colombie mercredi prochain. Dominer n'est pas gagner. Les Argentins en ont fait l'expérience vendredi à La Plata à l'occasion du coup d'envoi de la Copa America qu'ils organisent et pour laquelle ils font offices de favoris. Un statut que les hommes de Sergio Batista, successeur de Diego Maradona au poste de sélectionneur, n'ont pas fait respecter lors de ce match d'ouverture que tout le monde les voyait survoler. Mais bien que dominateurs, avec une possession de balle largement à leur avantage, les partenaires de Lionel Messi ont buté sur une courageuse formation bolivienne. L'Albiceleste aurait même pu subir une petite humiliation tant l'ouverture du score des visiteurs, signée Rojas en tout début de seconde période (0-1, 47e), a plongé le stade Unico de La Plata dans la torpeur. Heureusement pour les Argentins, Agüero, cinq minutes après son entrée en jeu, est parvenu à égaliser suite à un joli mouvement collectif conclu d'une reprise de volée imparable à un quart d'heure du dénouement (1-1, 75e). Le sauveur de l'Argentine, annoncé cet été du côté de la Juventus ou de Manchester City, refusait après coup de céder à la panique. "C'est le premier match, confiait-il à nos confrères d'Olé. Nous devons rester tranquilles et corriger nos erreurs pour la prochaine rencontre. Aujourd'hui, ce n'est plus si facile de battre un adversaire en football. Nous avons fait du mieux que nous avons pu mais nous n'avons pas réussi." Batista, quasiment obligé d'amener son équipe au titre pour sa première grande compétition à sa tête, tirait dans le même sens que son attaquant. "C'est sûr que ce n'est pas ce que nous attendions, reconnaissait-il. Mais l'engagement de l'équipe me va, même si évidemment je ne suis pas content du résultat, parce que nous étions venus pour gagner, et l'entame n'a pas été facile. Il y a des choses à améliorer." Après la Bolivie, et avant de conclure face au Costa Rica, les Argentins auront l'occasion de se racheter devant la Colombie mercredi prochain. Mais là l'excuse du premier match ne pourra plus être ressortie.