Les choses sérieuses commencent

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Par F.T. , modifié à
En battant nettement la Roumanie (39-20), vendredi, pour son dernier match de poules, l'équipe de France d'Olivier Krumbholz n'a pas cherché à s'éviter un tableau difficile en phase finale. Après la Suède, lundi, en huitièmes de finale, les Tricolores pourraient affronter la Russie en quart de finale. Un vrai défi pour les Bleues.

En battant nettement la Roumanie (39-20), vendredi, pour son dernier match de poules, l'équipe de France d'Olivier Krumbholz n'a pas cherché à s'éviter un tableau difficile en phase finale. Après la Suède, lundi, en huitièmes de finale, les Tricolores pourraient affronter la Russie en quart de finale. Un vrai défi pour les Bleues. Les Tricolores avaient deux options. Terminer les phases de poules à fond, pour se rassurer après la défaite face au Brésil, ou bien sortir la calculette, pour essayer d'obtenir le meilleur tableau possible en huitièmes et en quarts du Mondial. Le choix a vite été fait. "Calculer, c'est le meilleur moyen de se planter derrière", explique Alexandra Lacrabère sur le site de la FFH. Leur dernier match du 1er tour, contre la Roumanie, les Françaises l'ont joué à fond, et l'ont brillamment emporté (39-20). "C'est une bonne copie, ça n'arrive pas souvent de battre la Roumanie d'autant de buts", pouvait se réjouir Amandine Leynaud. "On a fait ce qu'on avait à faire", résume simplement Olivier Krumbholz, qui sent son équipe capable "de serrer le jeu" lors de la phase finale. Celle-ci commencera donc par un gros rendez-vous, contre la Suède, "certainement le huitième le plus relevé", selon le sélectionneur. Ce sont tout simplement les vice-championnes d'Europe qui se présentent face aux Bleues, mais il faut se rappeler que les Françaises les avaient accrochées lors de cette compétition (22-21). Dans ce menu copieux, il faut ajouter que le vainqueur de France-Suède risque d'aller défier la Russie, tenante du titre, pour une place en demi-finales. Pour autant, cela n'effraie pas les Françaises, qui les ont battues en finale du Tournoi de Paris (30-26). "Si on doit jouer les Russes en quarts, on les jouera", affirme ainsi Lacrabère. Les Bleues ont faim, c'est une certitude. "C'est maintenant que tout commence", promet Olivier Krumholz.