Les Spurs ont de la ressource

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François KULAWIK , modifié à
Tim Duncan mis au repos, Tony Parker et Manu Ginobili en retrait, les Spurs n'en ont pas moins offert une nouvelle démonstration face aux Bobcats, l'emportant 109-98 après avoir compté jusqu'à 26 points d'avance. A l'Est, Boston a rejoint les Bulls au sommet et Miami pu compter sur LeBron James et Dwyane Wade pour dompter les Nuggets 103-98.

Tim Duncan mis au repos, Tony Parker et Manu Ginobili en retrait, les Spurs n'en ont pas moins offert une nouvelle démonstration face aux Bobcats, l'emportant 109-98 après avoir compté jusqu'à 26 points d'avance. A l'Est, Boston a rejoint les Bulls au sommet et Miami pu compter sur LeBron James et Dwyane Wade pour dompter les Nuggets 103-98. Le match de la nuit Les Spurs sont insatiables. Gregg Popovich a beau déjà penser au printemps, préférant ainsi mettre au repos les vieilles articulations de Tim Duncan au lendemain du succès ramené de Dallas, San Antonio n'entend pas lever le pied à moins d'un mois de la fin de la saison régulière. Quasiment assurés de terminer en tête des bilans, les Texans entendent signer le meilleur bilan de l'histoire de la franchise et donc faire mieux que les 63 succès décrochés il y a cinq ans. Aussi n'était-il pas question de perdre le rythme face à des Bobcats, certes encore à la lutte pour décrocher le dernier ticket pour les playoffs de la Conférence Est mais privés, eux, de Stephen Jackson. Un quart-temps à d'ailleurs suffi aux Spurs pour se dessiner les contours d'une soirée paisible. Le temps de signer un nouveau récital défensif en limitant leurs visiteurs à 13 petites unités et un terrible 28% d'adresse collective, et de prendre, d'emblée, 11 longueurs d'avance. La suite de la rencontre allait être à l'avenant, l'écart atteignant ainsi les 26 points dans le troisième quart avant que les Bobcats parviennent à sauver quelques apparences dans la dernière ligne droite. Le mal était fait... Ou le bien si l'on se place du côté des Spurs. Car les Texans peuvent d'autant plus goûter cette 56e victoire de la saison - pour 13 défaites - qu'elle a été acquise sur l'autel du collectif. Tim Duncan mis au repos, ses deux comparses du Big Three n'ont pourtant pas assuré pour trois, Tony Parker et Manu Ginobili se contentant ainsi de 9 et 11 points. Mais le sort de la rencontre étant rapidement scellé, Pop' a eu tout le loisir de faire tourner et les performances individuelles sont à chercher du côté d'un banc auteur de 63 points contre 43 pour les cinq titulaires. A l'image de l'obscur Steve Novak, meilleur marqueur du match avec 19 points, Garry Neal suivant avec 15 unités à son compteur. Côté Charlotte, en l'absence de leur premier atout offensif, Gerald Henderson a bien tenté de prendre le relais avec 19 points, Boris Diaw n'a certes pas démérité avec ses 16 points à 7 sur 14, mais il en aurait fallu bien plus pour signer un exploit dans le Texas. Finalement, la seule bonne nouvelle pour les Bobcats est venue du Tennessee où les Grizzlies ont disposé des Pacers 99-78, Indiana, huitième de la Conférence Est ne possédant ainsi toujours que deux succès d'avance sur les troupes de Michael Jordan... Les Français de la nuit Si les Spurs ont donné la leçon aux Bobcats, côté français, c'est donc Boris Diaw qui a été le plus en vue dans son duel face à Tony Parker, l'ancien Palois terminant avec, dans le détail, 16 points à 7 sur 14 aux tirs, 4 passes et 3 rebonds en 28 minutes tandis que le meneur texan se contentait de 9 points à 4 sur 7 agrémentés de 9 passes et 1 rebond en 32 minutes. Dernier Tricolore en lice ce samedi, Nicolas Batum a, lui, concilié victoire et performance individuelle puisque ses 16 points à 5 sur 10 aux tirs, 2 passes et 2 rebonds en 29 minutes ont contribué au succès décroché par les Blazers face aux Sixers (110-101).