Le RC Lens a frôlé la victoire, lundi soir, à Sedan lors de la 34e journée de Ligue 2. Au lieu de ça, les Artésiens se contenteront d'un résultat nul (2-2) qui ne remet pas en cause les bonnes prédispositions nordistes en vue de la montée en Ligue 1. Le Racing devra juste un peu patienter...Un doux parfum de Ligue 1 flotte sur Lens. Cela fait un petit moment déjà. Malgré une victoire qui leur a échappé de peu, les Sang et Or ont fait un pas de plus vers l'élite du football français en ramenant un point, lundi soir, sur la pelouse de Sedan (2-2) en clôture de la 34e journée de Ligue 2. Un point important car il permet au Racing de compter huit longueurs d'avance sur Boulogne-sur-Mer, actuel quatrième du championnat, à seulement quatre levées du terme de l'exercice. Une place de choix est donc quasiment réservée pour les Artésiens dans l'ascenseur vers la Ligue 1.Une situation favorable que les hommes de Jean-Guy Wallemme étaient bien décidés à aller chercher au stade Louis-Dugauguez. Preuve en est l'ouverture du score précoce signée Dejan Milovanovic, suite à un corner mal repoussé par la défense sedanaise. Le Serbe trompe la vigilance de Patrick Regnault d'une frappe de vingt mètres (1-0, 7e).Le Racing y est presqueLa joie sera pourtant de courte durée dans le camp nordiste. Après une première alerte sur un cafouillage de Vedran Runje qui ne profite pas à Ante Rozic (14e), c'est Jérôme Lemoigne qui égalise en dribblant le portier lensois suite à une belle ouverture en profondeur de Yohann Eudeline (1-1, 28e). La perspective de s'échapper en tête du championnat étant trop forte, les partenaires de Yohan Demont reprennent l'avantage, peu de temps après, sur une tête d'Alaeddine Yahia (2-1, 32e). Une réaction d'orgueil qui ponctue de belle manière une première période animée.Lors du deuxième acte, Lens se contente de gérer son avance. Les Sangliers sedanais poussent mais Marcus Mokaké rate une belle opportunité (57e). Finalement, l'obstination ardennaise sera récompensée grâce à un penalty accordé par Monsieur Djouzi pour une main peu évidente de Boukari. Babacar Gueye se charge de la sentence et trompe Runje (2-2, 90e+1). Logique après une autre main dans la surface, non sifflée celle-là, de Yahia peu de temps avant. Avec tout de même une avance confortable en haut de tableau, le Racing peut considérer avoir un pied et demi en Ligue 1. Reste juste à transformer l'essai.