Les Bleus finissent mal

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après les défaites prématurées des épéistes et des sabreuses ce dimanche, les Bleus en terminent avec leurs Championnats d'Europe à Plovdiv. Les Tricolores ont glané un total de sept médailles, sans toutefois décrocher l'or. Un bilan correct au regard des ambitions affichées.

Après les défaites prématurées des épéistes et des sabreuses ce dimanche, les Bleus en terminent avec leurs Championnats d'Europe à Plovdiv. Les Tricolores ont glané un total de sept médailles, sans toutefois décrocher l'or. Un bilan correct au regard des ambitions affichées..L'équipe de France d'escrime est repartie de Bulgarie avec sept médailles européennes autour du cou. Interrogé sur notre site avant le début de ces Championnats, Patrice Menon, directeur des équipes de France, avait fixé un objectif de quatre à six médailles, le contrat est donc largement rempli. Seulement voilà, malgré ses sept breloques, la France pointe simplement au sixième rang au tableau des médailles, faute de n'avoir pu décrocher l'or. Hormis Julien Pillet au sabre et Ulrich Robeiri à l'épée, tous deux battus en finale, les Tricolores ont été abonnés au bronze. Laura Flessel-Colovic et Gauthier Grumier à l'épée, Solenne Mary au sabre, les fleurettistes féminines et les sabreurs doivent tous se contenter de la troisième marche du podium. Outre l'absence de métal doré, la déception est venue des épreuves par équipes, l'habituelle spécialité française. Deux médailles de bronze, c'est peu, comparé aux deux médailles d'or aux JO de Pékin et aux quatre médailles d'or (sur six épreuves) décrochées lors des Mondiaux 2007. Surtout que sur les deux derniers jours de compétition, les Bleus n'ont pu faire mieux que cinquièmes, éliminés à chaque fois dès leur entrée en lice. Les plus déçus seront sûrement les épéistes (Robeiri, Grumier, Lucenay et Jeannet), champions du monde et champions olympiques en titre, et doubles médaillés en individuels, mais balayés en quarts de finale par la Suisse (45-32).Mais il ne faut pas se tromper, les Français n'étaient pas venus pour tout rafler, mais plutôt pour aller chercher la confrontation avec les autres nations du continent. "Ce qui sera très intéressant pour nous, c'est de voir où on en est à l'échelle européenne avant d'aborder d'autres grands-rendez vous, comme les championnats du monde en septembre, confiait Patrice Menon avant la compétition. On constate que le niveau d'escrime en Europe et dans le monde a considérablement augmenté. Les matches vont de plus en plus jusqu'à 14-14 et se jouent à rien." Il incombe maintenant aux Français de faire tourner ces petits riens en leur faveur lors des Championnats du monde qui auront lieu du 30 septembre au 8 octobre à Antalya, en Turquie.