Bien que sévèrement battue ce dimanche par la Pologne (0-3) en clôture du tournoi de Gdynia, l'équipe de France a rempli son contrat ce week-end, en validant son billet pour le Championnat du monde 2010. En attendant, les Bleus disputeront l'Euro 2009 en Turquie dans quelques semaines... Une bonne chose de faite ! Si la Pologne a ramené l'équipe de France à la dure réalité de la hiérarchie mondiale actuelle ce dimanche, les Bleus ont acquis l'essentiel ce week-end, "l'objectif de l'année" dixit Stéphane Antiga: un billet pour le Championnat du monde 2010. Vainqueurs successivement de la Slovaquie et de la Slovénie sur la marque de 3-1, deux nations qui leur étaient logiquement inférieures, les Tricolores ont ainsi posé à Gdynia, théâtre de ce tournoi de qualification, les bases d'un renouveau escompté. Ce, à l'aube d'un autre rendez-vous capital: l'Euro 2009. "C'est une qualification importante juste avant une grosse compétition qui arrive dans un bon timing. C'est motivant", soulignait dès samedi Jean-Philippe Sol sur le site de la Fédération de volley. Auteur de deux matches pleins, tant au bloc qu'à l'offensive, face aux premiers adversaires des Français, l'intéressé incarne justement cette nouvelle vague bleue dont on espère l'avenir radieux. Au côté d'un Antonin Rouzier percutant, Sol a compté parmi les jeunots les plus en vue du tournoi polonais.2012 (déjà) en têteDès le 3 septembre prochain, à Izmir, toute la clique tricolore s'étalonnera au Championnat d'Europe, avec pour ambition de relever la tête après deux antécédents très moyens à l'échelle du Vieux continent (7e en 2005, 9e en 2007). Non conviée aux Jeux de Pékin et apparue limitée lors de la dernière édition de la Ligue mondiale, l'équipe de France cherchera donc à renouer avec son glorieux passé en Turquie. Pas simple, alors que les Bleus, sans doute privés à cette occasion de Pierre Pujol (entorse de la cheville), voire d'Olivier Kieffer (déchirure aux abdominaux), devront se mesurer dès la phase de poule à l'hôte de la compétition, l'Allemagne et surtout la Pologne. Un collectif slave qui a infligé ce dimanche à la France un cinglant revers en un peu plus d'une heure de jeu (25-17, 25-19, 25-21). Aux commandes de la sélection tricolore depuis 2001, bronzé au Mondial 2002, argenté à l'Euro 2003 ou encore finaliste de la Ligue mondiale 2006, Philippe Blain, lui, voit de toute façon un peu plus loin... vers Londres en 2012.