LeBron James, l'énigme

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Grégory Richard , modifié à
Brillant avant le début des finales NBA, LeBron James peine à confirmer face à Dallas et inquiète même après sa dernière sortie texane, lors d'un match 4 qu'il a terminé avec 8 petits points au compteur. Et alors que Dwyane Wade lui vole désormais la vedette au sein du Heat, l'ancienne star des Cavs sait qu'il doit vite se ressaisir.

Brillant avant le début des finales NBA, LeBron James peine à confirmer face à Dallas et inquiète même après sa dernière sortie texane, lors d'un match 4 qu'il a terminé avec 8 petits points au compteur. Et alors que Dwyane Wade lui vole désormais la vedette au sein du Heat, l'ancienne star des Cavs sait qu'il doit vite se ressaisir. Après avoir, selon ses propres termes, "ramené ses talents à South Beach" afin de remporter ce titre de champion qui manque toujours à son palmarès, LeBron James espérait laisser derrière lui certaines critiques. Notamment celles qui visaient, lorsqu'il évoluait à Cleveland, sa tendance à en faire beaucoup, voire trop, mais surtout son (in)aptitude à devenir un vrai "clutch player" et à tuer les matches en fin de rencontre. Aujourd'hui, c'est un autre débat qui agite Miami et la Floride à l'heure des finales NBA. Car si les premières sorties du King ont donné satisfaction, sa performance du match 4, avec seulement 8 points inscrits et un indigne 3 sur 11 au shoot, posent la question du vrai leadership de James, passé dans l'ombre d'un Dwyane Wade aussi stratosphérique qu'en 2006, lorsqu'il avait offert à sa franchise de toujours le seul titre de son histoire, déjà face à... Dallas. Un problème qui ne semble pas inquiéter plus que ça Eric Spoelstra, même s'il ne cherche pas à dissimuler la défaillance de sa star: "Je suis sûr qu'il sera plus agressif et plus tourné vers l'attaque jeudi soir, espère le coach du Heat. C'est un joueur confirmé. Maintenant, c'est aussi à nous de l'aider dans cette tâche." "Maintenant ou jamais !" Miami peut au moins compter sur la polyvalence de son numéro 6. À la peine au scoring, James se mue en joueur de complément et en distributeur de ballons, comme le démontrent ses six passes de moyenne par match. Le double MVP de la saison (en 2009 et 2010, ndlr), fer de lance du Heat pendant cette campagne de playoffs, est presque devenu le troisième larron de l'impressionnant Big Three floridien face à Dallas, laissant Chris Bosh et D-Wade prendre deux fois plus de tirs que lui. Sans doute insuffisant pour cacher ses maigres 9 points inscrits dans les derniers quart-temps des finales 2011, alors que Dirk Nowitzki y tourne lui à presque 10 points de moyenne depuis le début des playoffs ! Une statistique qui pourrait rappeler à certains fans des Cavs l'incapacité de James à faire la différence dans les moments chauds. Bien muselé par la nouvelle défense de zone des Mavs, et même éclipsé par un Nowitzki malade, LeBron devra en tout cas vite faire taire les critiques. Première occasion, dès cette nuit, lors du match 5. "C'est maintenant ou jamais !" a-t-il déjà prévenu sur son compte twitter...