Le Real a très bien digéré

  • Copié
Par Loïc Moreau , modifié à
Une semaine après avoir cédé à domicile contre le Barça, le Real Madrid a rebondi de la meilleure des manières en étrillant samedi le FC Séville en terre andalouse (6-2). En infériorité numérique durant une bonne partie de la seconde période, la formation de Mourinho a fait la différence grâce notamment à un triplé de Ronaldo. Le Real possède trois points d'avance sur les Catalans après 16 matches de championnat d'Espagne.

Une semaine après avoir cédé à domicile contre le Barça, le Real Madrid a rebondi de la meilleure des manières en étrillant samedi le FC Séville en terre andalouse (6-2). En infériorité numérique durant une bonne partie de la seconde période, la formation de Mourinho a fait la différence grâce notamment à un triplé de Ronaldo. Le Real possède trois points d'avance sur les Catalans après 16 matches de championnat d'Espagne. Si le FC Barcelone tentera de remporter le Mondial des clubs face aux Brésiliens de Santos, dimanche, les Blaugranas ont perdu la tête de la Liga au profit du Real Madrid, samedi. Eux qui avaient joué et gagné leur match de cette 17e journée, décalé au 29 novembre dernier, face au Rayo Vallecano (4-0), revenant du même coup à trois longueurs des Merengues (puis à hauteur après la victoire lors du Clasico, le week-end précédent), sont de nouveau à distance, au terme de la victoire des coéquipiers de Karim Benzema au FC Séville (2-6). José Mourinho, le coach madrilène, avait confié, en conférence de presse, avoir "étudié Séville et ses points forts". Cela a payé. Et vite. Dès la 10e minute, Angel Di Maria lançait Cristiano Ronaldo plein axe au beau milieu de la défense qui s'en allait battre Javi Varas (0-1). Généreux, l'Argentin offrait un deuxième caviar, à José Maria Callejon cette fois-ci, titulaire surprise en meneur de jeu, qui devançait le portier adverse pour le break (37e, 0-2). Mais l'ancien artiste du Benfica Lisbonne a trouvé à qui parler à Sanchez-Pizjuan, en la personne de son coéquipier, Karim Benzema. Benzema omniprésent De nouveau préféré à Gonzalo Higuain à la pointe de l'attaque, l'ancien Lyonnais n'a certes pas marqué. Mais il a endossé le costume de pourvoyeur de passes décisives. L'international tricolore donnait d'abord à Cristiano Ronaldo, qui envoyait un missile dans la lucarne de Javi Varas (41e, 0-3) ! Puis à Angel Di Maria, qui mystifiait son vis-à-vis d'une frappe du gauche (66e, 0-4) pour y aller de son petit but. Malgré une infériorité numérique consécutive à l'expulsion de Pepe pour un coup de coude sur Negredo (45e), le Real s'amusait, à l'image de son banc de touche, hilare. Et le cauchemar sévillan n'était pas terminé. Malgré la réduction du score de Jesus Navas (69e, 1-4), Manu Del Moral voyait rouge à son tour, pour une faute sur Alvaro Arbeloa (74e). A dix contre dix, les hommes du "Mou" continuaient de presser et Karim Benzema obtenait un penalty transformé par Cristiano Ronaldo (86e, 1-5), pour son 20e but en 16 matches seulement ! Dans la foulée, l'entrant Hamit Altintop en profitait pour ouvrir son compteur but (89e, 1-6), rendant anecdotique le but d'Alvaro Negredo (90e+1, 2-6). Quoique. Après tout, l'international espagnol a réalisé "l'exploit" de tromper Iker Casillas pour la deuxième fois de la rencontre. Un exploit car auparavant, "San Iker" avait multiplié les prouesses devant Trochowski (4e), Del Moral (13e) et Medel (17e).