Le Racing se fait du bien

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Par L.D. et S.L. , modifié à
Après trois défaites de rang dans la compétition, dont une deuxième concédée à domicile le week-end dernier face aux London Irish (14-34), le Racing-Métro 92 a mis fin à cette disette et décroché samedi face à ces mêmes Anglais sa première victoire dans la H Cup à l'occasion de la quatrième journée (25-19). Un succès qui ne change rien pour des Franciliens déjà éliminés de la compétition mais qui a valeur de bol d'oxygène en ces temps difficiles.

Après trois défaites de rang dans la compétition, dont une deuxième concédée à domicile le week-end dernier face aux London Irish (14-34), le Racing-Métro 92 a mis fin à cette disette et décroché samedi face à ces mêmes Anglais sa première victoire dans la H Cup à l'occasion de la quatrième journée (25-19). Un succès qui ne change rien pour des Franciliens déjà éliminés de la compétition mais qui a valeur de bol d'oxygène en ces temps difficiles. POULE 2: Edimbourg (ECO) 19 - 12 Cardiff (GAL) ; London Irish (ANG) 19 - 25 RACING-METRO 92 (FRA) Wisniewski réveille le Racing Construire ou reconstruire, tel était l'intérêt de ce déplacement sur la pelouse des London Irish, selon Pierre Berbizier, le manager d'un Racing-Métro 92 déjà éliminé de la H Cup (sans espoir d'être reversé en Challenge européen) et frappé par sa première crise de croissance parmi l'élite. Avant de recevoir Agen vendredi à l'occasion de la dernière journée de la phase aller du Top 14, un match déjà décisif pour les Franciliens, l'autre club de la capitale a posé les bases de ce renouveau en s'imposant samedi en Angleterre (25-19) face à une équipe venue mettre en lumière ses carences du moment une semaine plus tôt à Colombes (14-34). Devant à la pause (14-10), les Racingmen avaient alors craqué tant physiquement que mentalement au retour des vestiaires, encaissant un terrible 24-0 en seconde période pour concéder leur troisième défaite (14-34), et la seconde à domicile, en trois journées de H Cup. Pour enfin ouvrir leur compteur dans la compétition, Chabal, titulaire en n°8, et ses coéquipiers auront eu le mérite cette fois-ci de tenir la distance pendant près de 80 minutes, Paice profitant de la fin de match pour sauver l'honneur et offrir un point de bonus défensif inutile à son équipe distancée par Edimbourg et Cardiff dans la course aux quarts de finale. Un mérite d'autant plus grand que le Racing a joué en infériorité numérique entre les 59e et 69e minutes en raison de l'expulsion temporaire de Wisniewski, coupable d'avoir volontairement coupé une passe adverse. Mais comment en vouloir à ce dernier, replacé judicieusement à l'ouverture après un passage à l'arrière ces dernières semaines ? Avec trois pénalités (11e, 15e, 22e) en réponse aux quatre coups de pied de Homer (4e, 13e, 20e, 28e), puis trois drops consécutifs (32e, 39e, 50e), Wisniewski a en effet permis à son équipe de prendre le score avant l'essai de la victoire, signé Bobo (54e) et transformé par l'ouvreur francilien. Un homme sur lequel le Racing pourra s'appuyer pour se reconstruire... Prochains matches: RACING-METRO 92 (FRA) - Edimbourg (ECO) ; London Irish (ANG) - Cardiff (GAL) POULE 3: MONTPELLIER (FRA) 13 - 13 Glasgow (ECO) ; Leinster (IRL) - Bath (ANG) (samedi, 19h) L'apprentissage continue L'apprentissage continue pour Montpellier en Coupe d'Europe. A l'image d'une charnière juvénile Perreaux-Escande, celles des Reichel Champions de France, respectivement 19 et 18 ans, les vice-champions de France, sans plus aucune illusion sur leurs chances de qualification ans cette H Cup, continuent de faire de cette compétition que les Héraultais découvrent, un laboratoire de développement pour ses jeunes pousses. La recette ne fut pas loin de faire mouche le week-end dernier en Ecosse (20-15), malgré les absences des tauliers, ménagés (Ouedraogo, Trinh-Duc, Gorgodze...). Et le bel entrain affiché dans ce premier acte fait plaisir à voir: les doublures sont à l'ouvrage, dominatrices et généreuses d'initiatives en tout genre. Ne manque que le réalisme, qui fait défaut au jeune ouvreur Ilian Perreaux, malheureux au pied (25e, 32e). Les Warriors ne sont pas plus en réussite et la pause est en vue quand les joueurs de Galthié sont enfin récompenses de leurs efforts. Le travail de harcèlement incessant des avants montpelliérains finit enfin par payer. Et l'alternance, enfin de bon aloi, est au rendez-vous pour envoyer Yoann Audrin, rare cadre de cette équipe, inscrire le premier essai de ce match (7-0, 34e). "On a du mal à marquer des points sur nos temps forts. Il faut continuer à les presser et à bien défendre." Cap'tain Martin indique le cap à la reprise. Montpellier doit donc enfoncer le clou pour espérer ouvrir son compteur européen. La même stérilité frappe pourtant le MHR et c'est même Glasgow, supérieur en mêlée, qui revient au score grâce à la botte de Ruaridh Jackson (7-3, 44e). Perreaux, avec un bel aplomb, répond du tac au tac (10-3, 45e) et creuse même encore l'écart (13-3, 52e). Mais la distance est dure à tenir et Glasgow, qui accentue son emprise en mêlée fermée, obtient l'exclusion temporaire du pilier Bustos (60e) et revient sur les talons de ses adversaires sur l'essai de Rory Lamont (13-10, 61e). Le même calvaire des avants montpelliérains offre la pénalité de l'égalisation à Duncan Weir (13-13, 72e). Comme en ouverture de la compétition face au Leinster (16-16), Montpellier est réduit au match nul que le pauvre Benoît Paillaugue, en échec sur une ultime tentative à proximité des 22 mètres (80e), ne peut empêcher. Forcément rageant ! Prochains matches: MONTPELLIER (FRA) - Bath (ANG) ; Glasgosw (ECO) - Leinster (IRL)