Le Pana trône sur l'Europe

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Michael BALCAEN , modifié à
Le vert est de mise à Barcelone. Le Panathinaïkos a en effet remporté le Final Four de l'Euroligue ce dimanche en s'imposant face au Maccabi Tel-Aviv (78-70). Ainsi, après Barcelone, le tenant du titre, en quarts puis Sienne en demi-finale, le Pana a dompté une équipe du Maccabi à l'aise à l'extérieur grâce notamment à Eidson mais qui n'a pas existé dans la peinture. L'expérience du «Pao» a été déterminante.

Le vert est de mise à Barcelone. Le Panathinaïkos a en effet remporté le Final Four de l'Euroligue ce dimanche en s'imposant face au Maccabi Tel-Aviv (78-70). Ainsi, après Barcelone, le tenant du titre, en quarts puis Sienne en demi-finale, le Pana a dompté une équipe du Maccabi à l'aise à l'extérieur grâce notamment à Eidson mais qui n'a pas existé dans la peinture. L'expérience du «Pao» a été déterminante. Trois titres en cinq saisons, le Panathinaïkos n'en est plus à son coup d'essai. Pour ce final four, cela ressemble même à un coup de maître ! Finalement, en signant l'exploit des quarts de finale, briser le rêve du Barça de réaliser le doublé à domicile au Palau Sant Jordi, les Grecs avaient fait une grosse partie du travail. Car la dernière ligne droite, ils connaissent. Après une demi-finale ultra-défensive remportée face à Sienne (77-69), il restait néanmoins une dernière marche à gravir face au Maccabi Tel-Aviv. Une finale face à Chuck Eidson et compagnie que les hommes d'Obradovic (8 Euroligue à son palmarès avec 4 équipes différentes) ont entamé de la meilleure manière c'est-à-dire avec un panier du guide Dimitris Diamantidis, MVP de la saison et... de la finale. Lancés, ils prennent les devants lors d'un premier quart-temps bouclé 22-15. Et si le Maccabi réagit grâce notamment aux tirs primés d'Eidson ou Bluthenthal, cela lui permet seulement de revenir dans le sillage d'un Pana qui maîtrise. Une peinture toute verte Les difficultés du Maccabi d'exister dans la raquette (principalement en première période) sont mises en exergue par l'imposant Schortsanitis totalement déstabilisé par une prise à deux qui va le couper dans son élan puisqu'il terminera avec seulement 4 petits points au compteur. Malgré cela, Tel-Aviv n'abdique pas si aisément et recolle notamment de 47-61 à 56-63 puis de 56-67 à 64-69 en infligeant un 7-0 à son adversaire pour revenir à -5 à 1'20 du terme de la rencontre. De quoi faire douter n'importe quelle formation. Mais pas ce Pana. Et bien évidemment, qui mieux que Dimitris Diamantidis pour mettre un terme aux espoirs israéliens ? Le symbole du Pana qui offre une 9e passe décisive (record en finale de l'Euroligue) pour Mike Batiste (18 points, 6 rebonds) le meilleur marqueur de la finale, intercepte dans la foulée et inscrit 2 lancers francs pour éteindre l'incendie dans la dernière minute (73-64). L'écart est de nouveau fait et le concours de lancers francs des dernières secondes ne change rien à la donne puisque c'est bien le Pana qui va lever un nouveau trophée continental. Une bien bonne habitude...