Le PSG enfin d'attaque

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Benoît CONTA , modifié à
Le Clasico de la Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, programmé dimanche en clôture de la 12e journée, a tenu toutes ses promesses au Parc des Princes, affiche remportée par le club de la capitale qui a pu compter sur une attaque retrouvée (2-1). Malheureux depuis des semaines, Erding et Hoarau ont chacun marqué pour hisser le PSG sur le podium devant l'OM.

Le Clasico de la Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, programmé dimanche en clôture de la 12e journée, a tenu toutes ses promesses au Parc des Princes, affiche remportée par le club de la capitale qui a pu compter sur une attaque retrouvée (2-1). Malheureux depuis des semaines, Erding et Hoarau ont chacun marqué pour hisser le PSG sur le podium devant l'OM. Six ans. Voilà six longues années que les supporters parisiens attendaient ça. Le Paris Saint-Germain n'avait en effet plus gagné à la maison face au rival honni depuis le 7 novembre 2004, déjà sur un score de 2-1. Soixante-douze mois plus tard, l'équipe d'Antoine Kombouaré a lavé l'affront, au terme d'un Clasico qui a enfin tenu ses promesses (2-1). Face à une équipe olympienne sur courant alternatif, les Franciliens ont su profiter du réveil de leurs attaquants, Hoarau et Erding, pour venir s'installer sur le podium, au terme de cette 12e journée de Ligue 1. Quatrièmes avec un match de retard à disputer face à Rennes, les Marseillais pourront eux regretter longtemps leurs vingt premières minutes. Fébriles, les hommes de Didier Deschamps ont effet laissé libre cours au jeu d'une équipe parisienne que l'on savait séduisante. Souvent bien en place dans le jeu, les partenaires de Makelele pêchaient jusque-là dans le secteur offensif, Hoarau et Erding traversant une grave crise de confiance. Mais ces deux-là ont choisi leur moment pour retrouver le chemin des filets et ravir un Parc des Princes (presque) plein pour l'occasion. Un duo offensif retrouvé C'est tout d'abord le Turc qui va débloquer son compteur, en profitant d'un ballon relâché par Mandanda, sur une frappe de Nenê (1-0, 9e). Le Brésilien va ensuite régaler le public d'une sublime louche à destination d'Hoarau dans la profondeur. Le Réunionnais, enfin efficace, en profite pour glisser le ballon entre les jambes d'un autre ancien Havrais, Mandanda (2-0, 19e). Mine de rien, ces deux-là n'avaient plus marquer dans un même match depuis le 10 avril dernier. Un réveil salvateur. C'est toutefois le moment choisi par les Olympiens pour sortir de leur torpeur. Bien lancé côté droit, Gignac adresse un centre-tir qu'Edel ne peut que repousser dans les pieds de Lucho, à l'affût (2-1, 23e). La partie s'équilibre alors. L'OM ne parvient cependant pas à enchaîner les passes, parfois à cause d'une maladresse, parfois en raison de crampons un peu trop glissant, et souvent à cause d'une équipe du PSG efficace dans l'entrejeu. Et si Gignac teste les gants d'Edel avant la pause (45e +2), ce sont bien les locaux qui rentrent au vestiaire avec un but d'avance. Un écart que les Olympiens ne parviendront jamais à combler. Il y a bien eu ces quinze premières minutes volontaires, mais ni Rémy (52e), ni Gignac (57e) ne vont réellement inquiéter Edel. La tension baisse alors d'un cran sur le pré, hormis lorsque Nenê, mi-artiste, mi-truqueur, parvient à rendre chèvre l'arrière garde de l'OM. Ne reste plus qu'à Edel, gonflé d'assurance, de gratifier le Parc de quelques sorties bienvenues ou d'un arrêt sur Ayew (90e), afin d'annihiler les timides offensive adverses. Six ans après, le Parc des Princes a bien mérité de chanter à nouveau.