Le PSG assomme Montpellier

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Michael BALCAEN , modifié à
Le Paris Saint-Germain a provisoirement pris les commandes de la Ligue 1 en s'imposant à Montpellier, samedi dans le cadre de la 8e journée (3-0). Un succès plein de réalisme pour le PSG qui a profité d'un doublé de Pastore et une réalisation de Gameiro. Paris partage la première place avec l'OL, vainqueur de Bordeaux (3-1), tandis que Lille, face à Lorient 1-1, et Marseille, à Valenciennes (1-1), ont craqué dans le temps additionnel de la seconde période.

Le Paris Saint-Germain a provisoirement pris les commandes de la Ligue 1 en s'imposant à Montpellier, samedi dans le cadre de la 8e journée (3-0). Un succès plein de réalisme pour le PSG qui a profité d'un doublé de Pastore et une réalisation de Gameiro. Paris partage la première place avec l'OL, vainqueur de Bordeaux (3-1), tandis que Lille, face à Lorient 1-1, et Marseille, à Valenciennes (1-1), ont craqué dans le temps additionnel de la seconde période. Le sourire du Paris Saint-Germain est à la hauteur de sa performance. Superbe. Car les Parisiens étaient attendus de pied ferme à La Mosson pour leur premier très gros test de la saison. Et il faut bien constater que la force de frappe du Paris Saint-Germain a fait des ravages. L'association Nenê-Pastore-Gameiro-Menez a su produire son effet au meilleur moment pour venir assommer des Montpelliérains entreprenants, volontaires mais finalement peu en réussite. L'inverse finalement de ce PSG qui a su courber l'échine pour mieux frapper par la suite. De fait, les premières minutes ressemblent à une attaque-défense avec Giroud et Belhanda à la baguette. Les Héraultais se procurent immédiatement une triple opportunité avec une double parade de Sirigu devant Utaka puis Giroud à bout portant avant que Dernis ne frappe à côté (3e). Une bonne entame confirmée par une nouvelle combinaison entre Giroud et Belhanda qui ne parvient cependant pas à cadrer (8e). L'attaquant ne fait pas mieux puisque sa tête passe à côté (13e). Un premier quart d'heure duquel le PSG sort indemne et pas malheureux. La première banderille francilienne vient de la patte gauche de Nenê mais son ballon piqué à l'entrée de la surface vient lécher la transversale de Jourdren (18e). Un avertissement sans frais pour les hommes de Girard qui vont de plus en plus subir la verticalité parisienne. Et si Gameiro est pris, à tort, deux fois en position de hors-jeu, il ne profite pas d'une première passe de Ménez en croisant trop sa frappe (25e). Un Ménez qui ajoute à son talent offensif une palette défensive moins habituelle comme sur ce retour dans les pieds d'Utaka dans la surface (29e). Toujours est-il que c'est à l'offensif que le PSG conjugue désormais. Il ne manque pas grand-chose mais si Pastore ne cadre pas (38e), Gameiro, lui, profite d'un centre superbe de Nenê pour ouvrir le score (1-0, 39e). La réponse de Pastore ne traîne pas puisque sur une transversale de Tiéné, l'Argentin reprend de volée pour un but splendide (2-0, 43e). Deux buts en seulement quatre minutes pour assommer Montpellier. Et encore, Gameiro manque un face-à-face avec Jourdren (44e). Le MHSC vacille et manque l'opportunité de limiter la casse par un Giroud qui ne cadre pas (45e). Pastore s'offre un doublé Le manque de réussite de l'attaquant se poursuit à la reprise puisque sa tête puissante est captée par un Sirigu impeccable (52e). Si les Héraultais essaient malgré tout de ne pas baisser de pied en conservant la même agressivité, le pressing est tout de même moins précis et étouffant que durant le premier acte. Les attaquants parisiens en profitent et quand ils sont contrés, c'est Matuidi qui tente sa chance de loin pour obliger Jourdren à une claquette (58e). Du côté pailladin, après l'entrée de Camara à la place de Dernis (46e), René Girard lance cette fois Cabella pour Estrada (62e). En face, Kombouaré effectue également un changement en sortant un Gameiro légèrement touché derrière la cuisse pour faire entrer Erding (68e). Momo Sissoko fait lui ses grands débuts avec le PSG en remplaçant Bodmer (72e). Si Montpellier pousse de plus en plus fort en obtenant notamment une série de corners, Camara est idéalement servi dans la surface mais pousse trop son ballon (74e). La tension monte tout de même d'un cran à la suite d'une faute de Sissoko sur Giroud. Les Héraultais jettent leurs dernières forces, sans le moindre calcul. Ils vont le payer cher car sur une ouverture qui ressemble davantage à un long dégagement, Jourdren n'appréhende pas correctement la trajectoire du ballon, il est pris de vitesse par Pastore qui le déborde et marque dans la foulée le but du KO (3-0, 80e). Les Héraultais ne sont pas récompensés de leurs efforts, ils ne le seront plus comme en témoigne ce retourné acrobatique gagnant signé Giroud et refusé à tort (90e)... C'est lourd pour Montpellier et parfait pour le PSG qui a frappé un grand coup en faisant preuve d'une belle solidarité défensive et un potentiel offensif ravageur. Paris a fait un gros match et commence à tutoyer les sommets de la Ligue 1.