Le Barça mate le leader

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Rémy DE SOUZA , modifié à
Attendu, le choc de la 7e journée de Liga entre le leader valencian et le FC Barcelone a tenu toutes ses promesses, samedi au Camp Nou. Mené au score après une première période parfaitement maîtrisée par les visiteurs, le club catalan a réagi dans le second acte pour s'offrir la victoire (2-1) et ainsi revenir à hauteur de son adversaire du jour au classement. Mais toujours à un point du Real, large vainqueur à Malaga (4-1) et nouveau leader.

Attendu, le choc de la 7e journée de Liga entre le leader valencian et le FC Barcelone a tenu toutes ses promesses, samedi au Camp Nou. Mené au score après une première période parfaitement maîtrisée par les visiteurs, le club catalan a réagi dans le second acte pour s'offrir la victoire (2-1) et ainsi revenir à hauteur de son adversaire du jour au classement. Mais toujours à un point du Real, large vainqueur à Malaga (4-1) et nouveau leader. Sur le papier, la rencontre entre Valence, leader surprise de la Liga en ce début de saison, et Barcelone, double champion d'Espagne, avait de quoi faire saliver. Les promesses n'ont pas été vaines ce samedi au Camp Nou, temple du football dans lequel chaque équipe s'est montrée à son avantage durant une période, le Barça finissant par l'emporter à la faveur d'un deuxième acte marqué par la disparition des visiteurs. Une extinction étonnante au vu de la prestation fournie par Jérémy Mathieu et ses partenaires lors de quarante-cinq premières minutes ô combien favorables. Valence ne se présentait pas en Catalogne dans la peau du leader du Championnat espagnol par hasard. Auteur d'un pressing de tous les instants qui gêne considérablement les relances blaugrana, le club ché réduit le Barça au silence et s'offre même le luxe de lui confisquer épisodiquement le ballon en entame de match. Dans ces conditions, les visiteurs s'offrent les premières cartouches, à l'instar de Soldado qui met Valdés sous pression mais le portier champion du monde est suppléé par Maxwell (9e). La pression valencianne s'accentue mais sur une remise de la tête de Mathieu, Navarro est trop court (28e). Dix minutes plus tard, le latéral français, aligné dans l'entrejeu ce samedi, brille encore lorsque son débordement sur l'aile gauche se conclut par un centre en retrait parfaitement repris par Pablo Hernandez pour l'ouverture du score (0-1, 38e). Xavi sonne la révolte Le Barça a logiquement la tête sous l'eau alors que Valence se montre supérieur et regagne les vestiaires pleins d'espoir, surtout que Valdés doit s'employer pour repousser un tir de Pablo Hernandez juste avant le repos (41e). De son côté, le Barça réussit bien à se procurer quelques situations dangereuses mais la précision manque dans le dernier geste, à l'image d'un Messi muselé qui rate le cadre juste avant de regagner les vestiaires (45e). Des vestiaires dans lesquels Pep Guardiola a dû trouver les mots justes car dès l'entame de la seconde période, le rapport de force s'inverse et le Barça prend le jeu à son compte avec l'aide plus que bienvenue d'un revenant, Xavi Hernandez. Sur la touche ces deux dernières semaines en raison d'une blessure au tendon d'Achille, le métronome catalan joue parfaitement son rôle et fait parler sa classe, mondiale. Le numéro 6 blaugrana offre un caviar à Iniesta et l'unique buteur de la dernière finale de Mondial s'en va égaliser d'un plat du pied depuis l'entrée de la surface (1-1, 47e). Valence a disparu de la circulation, au contraire de son portier César, vigilant sur une tête de Villa (58e). Le dernier rempart ne peut pourtant que s'incliner lorsque Xavi, toujours lui, dépose le ballon sur la tête de Puyol. "Tarzan" catapulte le cuir sous la barre transversale et fait chavirer de bonheur la majeure partie des 90.000 spectateurs présents (2-1, 62e). Le Real prend les commandes Le Barça ne sera plus inquiété et continuera même son entreprise de démolition, sans réussir à faire mouche, Villa restant muet face à ses anciens partenaires (69, 76e), tout comme Messi (65e). L'essentiel est ailleurs pour un champion d'Espagne qui a réussi à refaire du Camp Nou son jardin, deux semaines après un match nul face à Majorque (1-1), tout en revenant à hauteur de sa victime du jour au sommet du classement. Le Real Madrid, facile vainqueur sur le terrain de Malaga (4-1) grâce aux doublés de Gonzalo Higuain et Cristiano Ronaldo, n'a pas manqué de répondre à son plus grand rival et de s'emparer provisoirement de la tête du classement. Et l'émulation de continuer d'opérer de l'autre côté des Pyrénées.