Lakers et Celtics ont rendez-vous

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Thomas PISSELET , modifié à
NBA - Les Finales NBA opposeront, dès jeudi, Los Angeles à Boston.

NBA - Les Finales NBA opposeront, dès jeudi, Los Angeles à Boston.Pour beaucoup, voir les Cavaliers ou le Magic affronter les Lakers pour le titre aurait eu du sens. Mais pour être honnête, il y a difficilement plus bel adversaire pour la franchise californienne que les Celtics. Ces deux équipes sont liées par l'histoire. Les retrouver sur la dernière marche, deux ans après leur précédente confrontation à ce niveau, rend ces NBA Finals aussi clinquantes que les bagues de champion de Bill Russell, Kareem Abdul-Jabbar, Larry Bird et Magic Johnson réunies. Voire plus encore. Dès jeudi soir, sur le parquet du Staples Center de Los Angeles, c'est un nouveau chapitre qui s'écrira. Même titre, même légende. Même conclusion ? A première vue, peu de choses ont changé depuis 2008, année qui avait vu les C's s'imposer en six matches (4-2). Boston n'a perdu aucun de ses vieux briscards, L.A. s'appuie toujours sur Kobe Bryant et Pau Gasol. Le cinq majeur des Celtics a d'ailleurs gardé le même visage avec Rajon Rondo à la mène, Ray Allen et Paul Pierce aux ailes, Kevin Garnett et Kendrick Perkins à l'intérieur. Une solide garantie de succès pour leur coach, Doc Rivers: "Ce cinq de départ n'a jamais perdu une série, jamais. Nous y croyions avant le début de la saison, nous avons juste continué à y croire." De là à affirmer que les Lakers, leaders de la conférence Ouest à l'issue de la saison régulière, flancheront de nouveau, un an après avoir reconquis le titre devant Orlando (4-1), il n'y a qu'un pas qu'il est tentant de franchir. Elément déterminant des Finals en 2008, le banc des Celtics a été chamboulé mais reste ultra compétitif, en témoigne la sortie efficace de Nate Robinson lors du match 6 des finales de la conférence Est face au Magic. Sam Cassell, James Posey, P.J. Brwon, Leon Powe et Eddie House ne sont plus là, mais Boston a récupéré Rasheed Wallace, Glen Davis et Michael Finley en plus de "Kryptonate". Une rotation de choix.Rajon Rondo, le quatrième homme"Ces mecs-là, le long de la ligne de touche, sont des role players dont personne ne parle vraiment mais qui nous font gagner des matches", assure Paul Pierce, MVP des Finals il y a deux ans. Ils sont vraiment oubliés." Ils semblent pourtant moins anecdotiques que leurs homologues aux Lakers Shannon Brown, Jordan Farmar ou Luke Walton. Sur son banc, Phil Jackson n'a pas trente-six solutions fiables. Le seul qui soit capable de mettre le feu aux défenses adverses se nomme Lamar Odom, sixième homme malgré lui. Un manque de profondeur qui, comme en 2008, pourrait conduire Los Angeles à sa perte. L'autre principale évolution concerne Rajon Rondo. Le meneur de jeu des C's a pris un tel volume depuis deux ans que le fameux Big Three, composé à l'époque de Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett, est aujourd'hui devenu un véritable Big Four. Malgré l'avantage du terrain, les Lakers auront-ils suffisamment de gaz pour lutter contre ça ? Même avec un Ron Artest en jambes, sans doute pas. Mais leur appétit de revanche sera une force à ne pas négliger. "Tout le monde dans l'équipe se souvient de ce qui s'est passé", affirme Andrew Bynum, blessé au genou en 2008. Il est temps de se venger.