La Bretagne ne choisit pas

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Par François Quivoron , modifié à
Pas de vainqueur dans le derby breton entre Rennes et Brest (1-1) ce samedi, lors de la 17e journée de Ligue 1. Nolan Roux, auteur de son quatrième but de la saison, a ouvert le score pour les Brestois, avant l'égalisation de la tête de Romain Danzé. Ce résultat nul n'est pas vraiment une bonne opération pour les Rennais qui souhaitaient recoller au podium. Peine perdue...

Pas de vainqueur dans le derby breton entre Rennes et Brest (1-1) ce samedi, lors de la 17e journée de Ligue 1. Nolan Roux, auteur de son quatrième but de la saison, a ouvert le score pour les Brestois, avant l'égalisation de la tête de Romain Danzé. Ce résultat nul n'est pas vraiment une bonne opération pour les Rennais qui souhaitaient recoller au podium. Peine perdue... Troisième match sans victoire pour Rennes, toutes compétitions confondues. Accrochés par l'Udinese en Ligue Europa (0-0), puis battus à Nice le week-end dernier (2-0), les Rennais ont partagé les points ce samedi avec Brest (1-1), lors du derby breton de la 17e journée de Ligue 1. Longtemps dominateurs, les hommes de Frédéric Antonetti ont finalement perdu le fil de leur jeu et abandonnent deux précieux points dans la course au podium. Surpris en début de match par Nolan Roux, les Rouge et Noir ont réagi par Romain Danzé, avant de clairement baisser le pied. Ce qui a eu le don d'énerver passablement Antonetti, dont la grosse colère contre Mandjeck résonne encore dans le stade de la Route de Lorient. Auteur d'un doublé le week-end dernier contre Saint-Etienne, ses deux premiers buts en Championnat depuis le seul inscrit face à Ajaccio fin septembre, Roux refroidissait l'enceinte rennaise après un quart d'heure de jeu seulement. L'attaquant brestois, malin, suivait parfaitement une frappe de 35 mètres de Bruno Grougi qui heurtait la barre transversale avant de prolonger le ballon dans le but de Costil (0-1, 17e). Un but peut-être contre le cours du jeu, mais les Rennais n'avaient pas intégré le premier avertissement finistérien et le tir à bout portant d'Eden Ben Basat, sur une remise de la tête intelligente de Romain Poyet, qui touchait là aussi la barre transversale (14e). Malgré les apparences, Rennes dominait techniquement et physiquement la bataille du milieu de terrain, sans concrétiser pour le moment. La grosse colère d'Antonetti Mais les Rennais ne gambergeaient pas trop longtemps et égalisaient à la demi-heure de jeu. Sur un coup franc de Julien Féret côté droit, Danzé s'élevait plus haut que Paul Baysse et plaçait une belle tête hors de portée de Steeve Elana (1-1, 30e). Mal placé sur le but, le gardien brestois se rattrapait quelques minutes plus tard en sauvant son équipe d'une double parade décisive: d'abord sur une frappe lointaine et flottante de Vincent Pajot qui l'obligeait à un arrêt à la manière d'un réceptionneur au volley, avant de se transformer en gardien de handball sur la reprise de Jean-Armel Kana-Biyik (39e). Une frayeur sans frais, mais le Stade Rennais confirmait clairement son emprise et ne desserrait pas l'étreinte en seconde période. Les Brestois se montraient toutefois plus hermétiques en défense, au point de laisser Elana tranquille. Frédéric Antonetti, lui, n'était pas tranquille du tout et piquait une grosse colère contre Georges Mandjeck, coupable selon l'entraîneur rennais de fautes trop grossières. Sur le bord de la touche, il vociférait littéralement, avant de sortir son joueur qui filait directement au vestiaire sans lui serrer la main. Ambiance... Mais ce coup de sang était finalement la seule animation des 45 dernières minutes. Rennes ne parvenait plus à construire ses mouvements offensifs et les Brestois espéraient un coup de génie de Roux, qui avait failli venir avec une tentative de lob audacieuse que Costil regardait passer juste au-dessus (71e). Un bon point pour Brest, un mauvais point pour Rennes. Et la Bretagne n'a pas choisi son vainqueur.