L'ombre du dopage sur l'Usap

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L.D. , modifié à
Alors que l'Usap effectue un déplacement périlleux ce week-end sur la pelouse du Stade Français pour le compte de la 20e journée de Top 14, le club catalan est lié, indirectement, à une histoire de dopage. A en croire L'Equipe, deux Espoirs du club auraient été placés en garde à vue le 26 janvier dernier dans le cadre d'un trafic présumé de produits dopants.

Alors que l'Usap effectue un déplacement périlleux ce week-end sur la pelouse du Stade Français pour le compte de la 20e journée de Top 14, le club catalan est lié, indirectement, à une histoire de dopage. A en croire L'Equipe, deux Espoirs du club auraient été placés en garde à vue le 26 janvier dernier dans le cadre d'un trafic présumé de produits dopants. Perpignan se serait bien passé de cette mauvaise publicité à l'heure où le club vient de se rapprocher du grand Barça dans le cadre de son quart de finale de H-Cup programmé à Barcelone. Alors que la dernière affaire de dopage dans le rugby français remonte à décembre 2009 avec le double contrôle positif au cannabis de Mathieu Lorée, le demi de mêlée du Racing-Métro 92 ayant depuis retrouvé les terrains, le club catalan est au coeur d'une nouvelle affaire. Deux joueurs de l'équipe Espoirs de l'Usap, actuellement quatrième de la poule 1 du Championnat de France, Davy Galand et Clément Attiel, auraient été placés en garde à vue le 26 janvier dernier dans le cadre d'un trafic présumé de produits dopants, révèle L'Equipe dans son édition de vendredi. Spécialiste du dopage au sein de la rédaction du quotidien sportif, Damien Ressot précise que le premier aurait été contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants à cette occasion. Le pilier des Espoirs catalans risquerait ainsi deux ans de suspension, comme son coéquipier s'il s'avérait qu'il était en possession de produits interdits au moment des faits. Une information que le club perpignanais, en déplacement samedi sur la pelouse du Stade Français, un match ô combien important pour les deux équipes, n'a pas tardé à commenter, via un communiqué signé conjointement par le président de l'Usap, Paul Goze, et Bruno Soteras, président de l'Association USAP, publié en début d'après-midi sur le site du club. L'Usap refuse l'amalgame Le club reconnaît ainsi que les deux intéressés "sont en effet licenciés à l'Usap", mais précise qu'ils "ne sont ni sous contrat avec la SASP Usap, ni avec son centre de formation dépendant de l'Association USAP", ajoutant comme pour mieux prendre ses distances avec cette affaire : "Il s'agit donc de deux joueurs, totalement amateurs qui ont respectivement effectué en tout et pour tout quarante et quinze minutes avec l'équipe espoir cette saison." Prompte à condamner "sans réserve" ces comportements, l'Usap a joint les actes à la parole en se séparant "à titre conservatoire" de Galand dès sa prise de connaissance du dossier et aujourd'hui de l'ailier catalan, dont le club a appris l'éventuelle implication dans cette affaire à la lecture de L'Equipe. Rappelant se soumettre au suivi longitudinal, "sans qu'aucune anomalie n'ait jamais été détectée", le club catalan "n'acceptera donc aucun amalgame entre ces deux cas isolés, en marge du club, qui relèvent tout simplement du droit commun puisque ces deux joueurs n'ont jamais fait l'objet d'un contrôle positif dans le cadre d'une compétition engageant l'Usap", précise le communiqué. Reste à savoir si cette histoire traversera les Pyrénées pour résonner jusqu'aux oreilles des cousins de Barcelone...