L'année de Clermont ?

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Vainqueur vendredi dernier du champion en titre Toulouse (19-9), Clermont disputera samedi au Stade de France face à Perpignan sa troisième finale consécutive du Top 14, la dixième de son histoire. Pourtant, le club auvergnat n'a toujours pas réussi à soulever le Bouclier de Brennus au plus grand dam de ses supporters.

Vainqueur vendredi dernier du champion en titre Toulouse (19-9), Clermont disputera samedi au Stade de France face à Perpignan sa troisième finale consécutive du Top 14, la dixième de son histoire. Pourtant, le club auvergnat n'a toujours pas réussi à soulever le Bouclier de Brennus au plus grand dam de ses supporters.Une anomalie de l'histoire. L'un des plus grands clubs du rugby français, dix fois finaliste du championnat de France, vainqueur à deux reprises du Challenge Européen (1999 et 2007), n'a jamais remporté le titre suprême sur le plan national. Pourtant, chaque année, l'Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne, est pressentie comme l'un des grands favoris pour soulever le Bouclier de Brennus.Finalistes en 2007, les Jaunards s'étaient inclinés sur le fil face au Stade Français (18-23). Rebelote en 2008 où après avoir terminé la saison régulière en tête du classement, les Auvergnats ont chuté lors de la dernière marche face aux Toulousains (20-26). Cette année, ils ont pris leur revanche en demi-finale face aux hommes de Guy Novès (19-9), grâce notamment au talent de leur demi d'ouverture australien Brock James, auteur du seul essai de la rencontre.Dix mille supporters au Stade de FranceMais le défi que devront relever Pierre Mignoni et ses coéquipiers samedi au Stade de France est aussi de taille. Clermont sera en effet opposé à l'Usap, qui rêve aussi d'un titre qui lui échappe depuis 1955. Leader du classement à l'issue de la saison régulière, les Catalans ont marqué les esprits samedi dernier face au Stade Français (25-21).Le futur demi de mêlée du Rugby Club Toulonnais espère toutefois que cette année est la bonne: "Avec l'expérience qu'on a désormais, on le sait, on l'a fait en demie et j'espère qu'on le fera samedi. Il faut être prêt le jour-J, ne pas vivre dans un rêve. On l'a peut-être trop vécu l'an dernier et j'espère qu'on saura se servir de cette expérience". Le soutien des 10 000 supporters auvergnats samedi au Stade de France ne sera pas de trop pour l'ASM.