L'OM sonné, pas assommé

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Michael BALCAEN , modifié à
Un coup dur. L'Olympique de Marseille a perdu gros, dimanche soir en clôture de la 34e journée de Ligue 1, en s'inclinant à Lyon (2-3). Un revers qui les contraint à une course-poursuite pour tenter de reprendre les quatre points de retard cumulés sur le leader lillois. Si les Phocéens regrettent le but refusé à tort à Rémy, ils ne veulent cependant pas abdiquer, malgré la difficulté de la tâche qui les attend.

Un coup dur. L'Olympique de Marseille a perdu gros, dimanche soir en clôture de la 34e journée de Ligue 1, en s'inclinant à Lyon (2-3). Un revers qui les contraint à une course-poursuite pour tenter de reprendre les quatre points de retard cumulés sur le leader lillois. Si les Phocéens regrettent le but refusé à tort à Rémy, ils ne veulent cependant pas abdiquer, malgré la difficulté de la tâche qui les attend. Une vraie déception. Marseille était prévenu, ce déplacement à Lyon devait donner une indication très précise quant à la fin de saison olympienne. Ce sera bien le cas, mais le sens de la flèche va plutôt vers le bas. Pour l'instant... Car plutôt que de rester au contact du leader lillois, les Phocéens ont vécu un drôle de trou d'air dimanche soir à Gerland. Difficile en effet de ne pas repartir avec de gros regrets et une amertume tenace. "C'était un match particulier, avec des rebondissements comme l'an dernier, glisse Guy Stephan sur le site du club. C'est d'autant plus regrettable qu'on était revenu à 2-2, mais on n'a pas réussi à tenir le score. Il y a également ce fait de match au bout d'un quart d'heure et le but valable qui ne nous est pas accordé. Nous l'avons dit à monsieur Lannoy à la mi-temps, et il a reconnu son erreur. Obligatoirement, ce but refusé a influé sur le reste du match." Au-delà de ce fait de match, l'OM a eu les opportunités pour ne pas repartir bredouille de Gerland. Savoir rebondir en revenant de suite après le 2-0 était d'autant plus intéressant qu'avec le but de Rémy (2-2, 78e), les perspectives étaient différentes. "2-0, c'était sévère par rapport à ce qu'on avait produit, estime Didier Deschamps. A 2-2, le scénario était idéal. Malheureusement, on laisse un peu trop de liberté sur ce coup franc qui n'est pas vraiment dangereux. On n'est pas assez vigilant. Et Cris réalise un bon enchaînement." Un enchaînement parfait, pour une défaite qui coûte très cher à l'OM. Lille a toutes les cartes en mains Car avec quatre longueurs de retard, ce sont bien les Lillois qui ont les cartes en mains pour le titre de champion de France. Alors certes, les Dogues ont un calendrier plus compliqué lors des quatre dernières journées, mais ils ont tout de même un joker et une différence de buts supérieure. "L'écart a augmenté, ajoute l'entraîneur de l'OM sur le site du club. Ce n'est évidemment pas une bonne opération pour nous. Il reste 12 points à prendre. Tant que ce sera possible j'y croirai, tant qu'il y aura le minimum d'espoir il faudra le jouer à fond pour ne pas avoir de regrets. C'est ça aussi le haut niveau, c'est réagir et se projeter sur le prochain match." Le prochain match, ce sera au stade Vélodrome face à Brest, avec potentiellement une pression accrue puisque l'OM joue en clôture de la journée et connaîtra donc les résultats de tous ses adversaires. A commencer par celui de Lille, en déplacement à Saint-Etienne. "Il faudra tout gagner et on fera les comptes à la fin", lâche le jeune Jordan Ayew. C'est effectivement le seul moyen de rêver encore au titre. Un voeu nécessaire mais pas forcément suffisant...