L'OM revient fort

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Thomas PISSELET , modifié à
Dos au mur après l'ouverture du score de Giroud pour Montpellier, l'OM s'est arraché pour ramener trois points précieux de La Mosson (2-1), ce dimanche après-midi, lors de la 31e journée de Ligue 1. Gignac et Taiwo, sur penalty, ont offert aux Marseillais un succès qui leur permet de revenir à une longueur de Lille. Le sprint final est lancé.

Dos au mur après l'ouverture du score de Giroud pour Montpellier, l'OM s'est arraché pour ramener trois points précieux de La Mosson (2-1), ce dimanche après-midi, lors de la 31e journée de Ligue 1. Gignac et Taiwo, sur penalty, ont offert aux Marseillais un succès qui leur permet de revenir à une longueur de Lille. Le sprint final est lancé. Cette fois, l'OM n'a pas laissé passer sa chance. Contrairement au week-end dernier, où leur match nul contre Toulouse les avait empêchés de revenir à un point de Lille en tête du championnat, les Marseillais ont obtenu à La Mosson ce qu'ils étaient venus chercher, ce dimanche après-midi lors de la 31e journée de Ligue 1. A savoir une victoire, et rien qu'une victoire (2-1). Un succès inespéré vu la physionomie de la rencontre, que Montpellier a menée avant que les Olympiens se réveillent au cours d'une dernière demi-heure insensée. Le Losc, accroché par Bordeaux la veille (1-1), est donc à portée de fusil des tenants du titre, qui n'ont pas rassuré grand-monde dans le contenu mais ont prouvé que dans le sprint final, ils n'allaient rien lâcher. "On a faim de titres, surtout que certains joueurs du vestiaire n'ont pas goûté à ça, assurait d'ailleurs Valbuena avant le match dans La Provence. Il y a encore du chemin jusqu'au trône, mais les Dogues sentent désormais le souffle des Phocéens sur leur cou. Et la pression est clairement sur leurs épaules. S'ils la gèrent aussi bien que les Olympiens, le sprint final s'annonce passionnant. Surtout si, ce soir au Parc des Princes, l'OL vainc le PSG et vient lui aussi se mêler à la course. Mais les joueurs de Didier Deschamps ne tiendront sûrement pas en s'appuyant uniquement sur leur incontestable force de caractère. Il leur faudrait davantage de percussion et d'imagination offensive pour être plus sereins. Pendant une heure en effet, il a suffi aux Montpelliérains de rivaliser physiquement pour rivaliser tout court. L'entraîneur marseillais avait pourtant aligné tous ses créateurs à l'exception d'Ayew, relégué sur le banc au profit de Gignac, titulaire sur le flanc gauche. Mais ni Lucho ni Valbuena n'ont, dans un premier temps, su déverrouiller le cadenas adverse. Rémy accroché puis expulsé Il a fallu attendre les trente dernières minutes et, chose cruelle pour Montpellier, que les hommes de René Girard ouvrent le score grâce à Giroud (1-0, 64e) pour que la partie s'emballe. "C'est dommage d'attendre d'encaisser un but, a reconnu sur Foot+ un Cheyrou à l'origine de la révolte phocéenne. On est capable de faire de belles choses, comme on l'a prouvé en fin de match. Il faut être plus constant. Le problème est forcément mental, mais il vaut mieux avoir ce genre de réaction positive." C'est sur une magnifique ouverture en profondeur du milieu de terrain à destination de Gignac que l'OM est parvenu à égaliser, dans un délai qui lui a évité de gamberger (1-1, 69e). Et c'est encore sur un corner frappé par Cheyrou qu'est venu le penalty de la discorde, qui a permis aux Marseillais de l'emporter. Ayew, à la réception du ballon au coeur de la surface montpelliéraine, a mis à l'épreuve Jourdren qui a repoussé le cuir sur Rémy, légèrement accroché par El Kaoutari. Une faute sanctionnée par M. Lannoy qui, après une explication de texte entre les deux joueurs, a décidé de les expulser l'un après l'autre. Une aubaine pour Taiwo, qui n'a pas tremblé pour doubler la mise (2-0, 82e). Cette action confuse, si elle offre trois points précieux aux Olympiens, les privera de Rémy pour la finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain au Stade de France. Un remake entre les deux clubs qui s'annonce bouillant.