L'Italie au pas de charge

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la rubrique Rugby , modifié à
Condamnée au sans-faute dans la poule C après la victoire de l'Irlande face à l'Australie, la Squadra Azzurra a facilement pris la mesure de la Russie mardi à Nelson (53-17), empochant le point de bonus offensif après moins de 25 minutes de jeu. Les Italiens reviennent à hauteur de l'Australie avant de défier les Etats-Unis (27 septembre) et enfin l'Irlande (2 octobre), un choc qui aura valeur de véritable huitième de finale.

Condamnée au sans-faute dans la poule C après la victoire de l'Irlande face à l'Australie, la Squadra Azzurra a facilement pris la mesure de la Russie mardi à Nelson (53-17), empochant le point de bonus offensif après moins de 25 minutes de jeu. Les Italiens reviennent à hauteur de l'Australie avant de défier les Etats-Unis (27 septembre) et enfin l'Irlande (2 octobre), un choc qui aura valeur de véritable huitième de finale. L'Italie est toujours en vie. Et Nick Mallett, le sélectionneur de la Squadra Azzurra, n'en attendait pas moins à l'issue du match de son équipe mardi, à Nelson, face à la Russie. Ses joueurs, appliqués, ont rapidement pris les choses en main pour s'imposer avec neuf essais à la clé (53-17), de quoi empocher le point de bonus offensif et se hisser à hauteur de l'Australie dans la poule C. Les Italiens reviennent surtout à trois longueurs de l'Irlande, auteur d'un exploit samedi contre les Wallabies (15-6), un écart qu'ils peuvent espérer effacer en cas de victoire face au XV du Trèfle le 2 octobre prochain lors de la dernière journée de la phase de poules, un rendez-vous qui aura tout d'un véritable huitième de finale. Encore fallait-il faire le boulot face à une équipe russe qui n'avait malheureusement que son courage et sa spontanéité à opposer. En bon capitaine, Parisse, intercalé au milieu de ses trois-quarts, montre la voie à ses coéquipiers en inscrivant le premier essai (6e). Toniolatti (13e), Benvenuti (16e) et ce même Toniolatti (23e) l'imitent rapidement pour assurer à la Squadra Azzurra le point de bonus offensif le plus rapide de cette Coupe du monde. L'Italie ne desserre pas pour autant son emprise, notamment en mêlée, ce qui pousse M. Barnes à lui accorder un essai de pénalité (29e). Dépassée, la Russie ne dépose pas les armes pour autant et profite du carton jaune adressé à Ongaro pour une charge à retardement pour marquer le premier essai de son histoire en Coupe du monde par l'intermédiaire de son petit demi de mêlée, Yanyushkin (34e). Un dernier essai de Gori (37e) avant la pause offre 31 points d'avance à l'Italie au terme de la première période (38-7). Mais cet écart ne gonflera que de cinq points en seconde période, Ostroushko (50e) et Makovetskiy (71e) répondant aux essais de Benvenuti (48e), McLean (64e) et Zanni (77e). Avec neuf essais inscrits, l'Italie n'avait jamais été aussi prolifique en Coupe du monde. Mais elle n'occultera pas la valeur de l'opposition et les trois essais encaissés avant de se projeter vers son prochain match contre les Etats-Unis, mardi prochain, un nouveau rendez-vous à ne pas manquer pour rester en vie jusqu'au bout...