L'Ecosse veut son quart

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la rubrique Rugby , modifié à
A quelques jours de la Coupe du monde, notre site se penche sur les principaux adversaires du XV de France en Nouvelle-Zélande. Le moins coté, l'Ecosse, voudra valider le travail en profondeur effectué par son sélectionneur Andy Robinson par une qualification pour les quarts de finale, un stade atteint lors des quatre éditions.

A quelques jours de la Coupe du monde, notre site se penche sur les principaux adversaires du XV de France en Nouvelle-Zélande. Le moins coté, l'Ecosse, voudra valider le travail en profondeur effectué par son sélectionneur Andy Robinson par une qualification pour les quarts de finale, un stade atteint lors des quatre éditions. Cinquième du Tournoi des Six Nations ces trois dernières années, l'Ecosse pointe en deuxième division de la hiérarchie mondiale, sans d'autres ambitions, a priori, d'accrocher en Nouvelle-Zélande un nouveau quart de finale, comme lors des quatre dernières éditions. La chance du XV du Chardon est d'être tombée dans la poule B, un groupe relativement abordable avec la Roumanie et la Géorgie. Derrière l'Angleterre, promise à la première place, les Ecossais joueront leur ticket sur un match face à l'Argentine. Le travail en profondeur accompli par Andy Robinson et la période de transition vécue actuellement par les Pumas les autorisent à caresser cette ambition. Le joueur à suivre: Richie Gray C'est la révélation du dernier Tournoi des Six Nations. A 22 ans, Richie Gray s'impose comme l'une des références à son poste en deuxième-ligne. Le nouveau « Casque d'or » du rugby international, fils de coiffeur (ça ne s'invente pas), sera le principal atout du pack écossais. Même Nathan Hines a dû s'incliner, replacé en troisième ligne pour faire place à ce géant (2,06 mètres) à la dextérité d'un trois-quarts. Déjà suivi par les plus grosses européennes, Gray, sous contrat à Glasgow jusqu'à l'été 2012, peut profiter de cette scène international pour enrichir sa réputation naissante. L'avis de Yann Delaigue (consultant Canal+): "Généralement ce genre d'équipe, c'est tout bon ou tout mauvais en Coupe du monde. C'est une équipe qui va jouer sa place en quarts de finale face à l'Argentine. Là aussi ça sera du 50-50. Il y aura peut-être un duel de buteurs avec Patterson, très bon buteur, et Contepomi, qui l'est un petit peu moins. Ça peut pencher en faveur de l'équipe d'Ecosse sur ce match-là."