L'Australie à l'attaque

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Par L.D. , modifié à
Richard Green et Brendan Jones devant et toutes les autres derrière. Forte d'une première carte de 61 (-11), avec deux eagles à la clé, l'Australie a pris la tête de la Coupe du monde par équipes en Chine avec deux longueurs d'avance sur l'Irlande du Nord (McIlroy-McDowell) et l'Ecosse (Laird-Gallacher). Raphaël Jacquelin et Grégory Bourdy sont dans le coup à -6, derrière les Etats-Unis (-8) ou encore l'Espagne et l'Allemagne (-7).

Richard Green et Brendan Jones devant et toutes les autres derrière. Forte d'une première carte de 61 (-11), avec deux eagles à la clé, l'Australie a pris la tête de la Coupe du monde par équipes en Chine avec deux longueurs d'avance sur l'Irlande du Nord (McIlroy-McDowell) et l'Ecosse (Laird-Gallacher). Raphaël Jacquelin et Grégory Bourdy sont dans le coup à -6, derrière les Etats-Unis (-8) ou encore l'Espagne et l'Allemagne (-7). "On s'est parfaitement relayé. Nous n'avons jamais réussi les birdies aux mêmes trous. C'est la base de cette formule et ce que nous avons réussi à faire aujourd'hui." Brendan Jones pouvait avoir le sourire à l'issue de la première journée de la Coupe du monde par équipes consacrée aux 'quatre balles', une formule où chaque joueur du binôme joue sa balle mais seul le meilleur score est retenu. Associé à Richard Green, l'Australien a ramené une carte de 61, soit 11 coups sous le par, avec dans le détail sept birdies et deux eagles, pour se hisser en tête du leaderboard. Le duo australien est suivi à deux coups par l'Irlande du Nord, donnée favorite de la compétition puisque représentée par son n°2 mondial, Rory McIlroy, associé à Graeme McDowell, et l'Ecosse, bien lancée par Stephen Gallacher et Martin Laird. "On s'était fixé un score entre -8 et -10, ce que nous pensions être un bon score, et c'est que nous avons réussi", se félicitait McIlroy sans regretter leur occasion de birdie manquée au 16. Dans cette tranche désignée par McIlroy, les Etats-Unis (Kuchar-Woodland) et les Pays-Bas (Derksen-Luiten) ont accroché la fourchette basse à -8, talonnés à -7 par la Colombie des frères Villegas, le Danemark (Olesen-Hansen), l'Espagne (Jimenez-Quiros) et l'Allemagne (Kaymer-Cejka). Raphaël Jacquelin et Grégory Bourdy ont raté ce train, la faute à un bogey concédé sur leur dernier trou. Mais à -6, les deux Français ne sont pas largués, en compagnie notamment de l'Angleterre (POulter-Rose) ou de la Suède (Karlsson-Noren), pour peu qu'ils suivent les conseils de Richard Green à la veille du premier tour de foursome (une balle pour deux) : "Demain, ce sera un peu plus difficile. La clé sera d'être intelligent, sensible avec notre jeu pour rester en bonne place et avoir l'occasion de rejouer samedi de la même manière qu'aujourd'hui." Ou dit autrement par McDowell, vendredi sera l'occasion de "séparer les hommes des garçons" avant de passer aux choses sérieuses...