Juve, tout nouveau, tout beau

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MATTHIEU ABADIE , modifié à
La Juventus, en grande difficulté la saison passée, a attaqué sa saison de Serie A, dimanche, en trombes. Les hommes de Conte, dans leur nouveau stade sobrement nommé Juventus Stadium, n'ont fait qu'une bouchée (4-1) d'une décevante équipe de Parme. De quoi repartir sur de bonnes bases, avec de nombreux nouveaux joueurs, dont un certain Pirlo, déjà décisif.

La Juventus, en grande difficulté la saison passée, a attaqué sa saison de Serie A, dimanche, en trombes. Les hommes de Conte, dans leur nouveau stade sobrement nommé Juventus Stadium, n'ont fait qu'une bouchée (4-1) d'une décevante équipe de Parme. De quoi repartir sur de bonnes bases, avec de nombreux nouveaux joueurs, dont un certain Pirlo, déjà décisif. Difficile de rêver mieux. Pour entamer une saison annoncée comme celle du renouveau, une victoire 4-1 s'apparente fort au démarrage idéal. Nouveau stade, nouvel entraîneur avec une ancienne gloire, Antonio Conte, revenue aux affaires, nouveaux joueurs... C'est sûr, il flottait un air de rentrée des classes au-dessus du Piémont, avec tous les espoirs qui l'accompagnent traditionnellement. Des espoirs, nul doute que les tifosi bianconeri en nourrissent plus encore après cette entrée en matière plus que convaincante. Parme n'aura jamais inquiété la Juventus dimanche, qui aura pu dérouler un football offensif inspiré, à l'image d'un Andrea Pirlo retrouvé. L'ancien Milanais, dont l'arrivée à Turin avait soulevé de nombreux doutes, a déjà presque levé le voile. En délivrant deux passes plus que décisives à Lichsteiner, pour l'ouverture du score (17e) et Marchisio (83e) pour le clore. Un grand Pirlo, comme on l'avait trop rarement vu la saison passée du côté de Milan. Ajoutez à cela une frappe en puissance de Simone Pepé (58e), et une d'Arturo Vidal, autre recrue marquante de la journée, et vous obtiendrez une victoire sans contestation, à peine ternie par un carton rouge adressé à De Ceglie, à l'origine du penalty transformé par Giovinco dans le temps additionnel. Nul doute que les dirigeants turinois, qui ont investi plus de 72 millions d'euros lors de l'intersaison, attendent forcément un retour sur investissement prolongé dans le temps. Mais voilà la Juve leader de Serie A, une bonne habitude qu'elle avait perdue. Anecdotique, certes, après une seule journée de jouée. Mais tout est bon à prendre pour qui revient d'aussi loin.