Jacquemod raccroche les spatules

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A 32 ans, Ingrid Jacquemod a annoncé dimanche sur le site de la Fédération française de ski qu'elle mettait un terme à sa carrière sportive après quinze ans au plus haut niveau. La skieuse de Val d'Isère, spécialiste des épreuves de vitesse, écumait le circuit depuis 1996 et avait atteint son apogée en janvier 2005 lorsqu'elle avait remporté la descente de Santa Caterina.

A 32 ans, Ingrid Jacquemod a annoncé dimanche sur le site de la Fédération française de ski qu'elle mettait un terme à sa carrière sportive après quinze ans au plus haut niveau. La skieuse de Val d'Isère, spécialiste des épreuves de vitesse, écumait le circuit depuis 1996 et avait atteint son apogée en janvier 2005 lorsqu'elle avait remporté la descente de Santa Caterina. Les filles, descendues en flèche après leurs piètres prestations dans les épreuves de vitesse cet hiver, devront faire sans une de leurs leaders la saison prochaine. Figure emblématique de l'équipe de France féminine de ski alpin, Ingrid Jacquemod a annoncé dimanche sur le site de la FFS qu'elle tirait sa révérence après quinze ans de bons et loyaux services. A 32 printemps, la skieuse de Val d'Isère, spécialisée dans les disciplines de vitesse, a vu le poids des années la rattraper. "Après quinze années passées en Coupe du monde, ma passion pour le ski est restée intacte. L'exigence du sport de haut niveau fait que l'on ne peut pas tricher avec soi-même et je ressens le besoin de souffler avec la compétition", dit-elle dans un communiqué diffusé par la Fédération française de ski. Malgré une dernière année en eau de boudin (34eme au classement général de la Coupe du monde, 14eme en descente, 28eme en Super-G), Ingrid Jacquemod aura connu les joies des podiums de Coupe du monde à six reprises, la première fois en 2003 à Lillehamer, et afficha sa remarquable régularité en figurant plus d'une cinquantaine de fois dans le Top 10. La consécration viendra en janvier 2005 lorsqu'elle signa son unique victoire sur le circuit lors de la descente de Santa Caterina. Un succès qui lui permis notamment cette année-là de terminer deuxième de la Coupe du monde de la discipline. Seule fausse note à cette belle carrière, l'incapacité de la fille de Bourg Saint-Maurice à s'exprimer lors des rendez-vous d'un jour, comme aux Mondiaux, où elle n'a jamais été en mesure de remporter une médaille en trois participations. "Je suis fière de ce que j'ai accompli, et malgré cette saison en-dessous de mes espérances je raccroche mes skis avec un sentiment de plénitude", ajoute la skieuse, qui suivra avec attention les résultats de ses cadettes Marie-Marchand Arvier, Margot Bailet et Aurélie Revillet.