Hushovd: "Le garder le plus possible"

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Propos recueillis par Olivier CHAUVET , modifié à
Pour la troisième fois de sa carrière en onze participations au Tour de France, Thor Hushovd a revêtu le maillot jaune dimanche aux Essarts, où son équipe, la Garmin-Cervélo, a remporté le contre-la-montre par équipes. Satisfait du travail accompli, le solide Norvégien espère bien marquer de son empreinte ce Tour 2011.

Pour la troisième fois de sa carrière en onze participations au Tour de France, Thor Hushovd a revêtu le maillot jaune dimanche aux Essarts, où son équipe, la Garmin-Cervélo, a remporté le contre-la-montre par équipes. Satisfait du travail accompli, le solide Norvégien espère bien marquer de son empreinte ce Tour 2011. Que ressentez-vous après cette victoire et avec le maillot jaune sur les épaules ? C'est une très belle satisfaction. C'est une journée durant laquelle tout s'est bien passé. Pour quelques secondes, c'est allé de notre côté. Tout le monde a bien travaillé dans l'équipe pour rouler le plus vite possible. Je suis très content de porter le maillot jaune. Pensez-vous le garder longtemps ce maillot ? Ça va être très dur au Mûr-de-Bretagne mardi lors de la quatrième étape. Si un coureur comme Cadel Evans, qui est à une seconde, attaque, ça va être très dur. Mais je vais faire tout ce que je peux pour le garder le plus possible. Etait-ce votre objectif ce matin de prendre ce maillot ? Oui, avec bien sûr la victoire d'étape avec l'équipe. "J'ai beaucoup de respect pour Jonathan (Vaughters)" Vous avez déjà porté trois fois le maillot jaune, est-ce toujours la même satisfaction ? Oui, le bonheur est toujours le même. C'est peut-être encore mieux avec le maillot arc-en-ciel dessous. Que représente pour vous le maillot jaune par rapport à celui de champion du monde ? Je suis très fier de porter un maillot aussi beau que le maillot arc-en-ciel, surtout sur le Tour de France, la plus belle course du monde. Le maillot jaune, c'est la troisième fois que je le porte après 2004 et 2006, mais c'est toujours une grande joie. Il y a dix ans, Jonathan Vaughters était votre coéquipier sur le Tour de France, pensez-vous alors qu'il serait votre directeur sportif ? En 2001, jamais je n'aurais pu croire cela (rires). Mais je suis très impressionné par le travail qu'il accomplit en tant que directeur sportif. Il doit gérer les coureurs, mais aussi tout le staff. En course, il sait prendre les bonnes décisions et nous diriger comme aujourd'hui. Je le respecte énormément pour ce qu'il fait comme manager.