Honrubia: "Retrouver les copains"

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Benoît Conta , modifié à
A deux mois de défendre son titre européen en Serbie (17-29 janvier 2012), l'équipe de France se retrouve pour un stage d'une semaine en Dordogne, avec deux matches face à la Slovaquie, jeudi et samedi à Limoges et Boulazac. L'occasion pour Samuel Honrubia et ses coéquipiers de se retrouver, et de commencer à poser les premières pierres d'une année 2012 qui s'annonce chargée.

A deux mois de défendre son titre européen en Serbie (17-29 janvier 2012), l'équipe de France se retrouve pour un stage d'une semaine en Dordogne, avec deux matches face à la Slovaquie, jeudi et samedi à Limoges et Boulazac. L'occasion pour Samuel Honrubia et ses coéquipiers de se retrouver, et de commencer à poser les premières pierres d'une année 2012 qui s'annonce chargée. Samuel, pour commencer, votre blessure aux abdominaux est-elle désormais oubliée ? Oui, il n'y a plus de blessure. C'est fini et bien fini. J'ai eu le temps de bien me préparer et de revenir en forme, donc ça c'est cool ! Un mot sur Montpellier, peut-on parler d'un début de saison idéal ? Pour l'instant il est au top. Je pense que tout le monde a bien bossé durant la préparation, et est dans un bon état d'esprit. Ça ne pouvait que bien se passer. Le seul ennemi ça ne pouvait être que nous. Après, on a connu un revers à Copenhague, mais à part cela on a tout gagné, et ça s'est plutôt bien passé. Désormais, il ne faut pas qu'on oublie ce que l'on a fait pour en arriver là. Vous retrouvez l'équipe de France en ce mois de novembre, est-ce une parenthèse agréable dans ce début de saison ? Pour moi, c'est la première fois que je fais ce stage de novembre, car l'année dernière j'étais blessé. Mais oui, ça fait vraiment très très plaisir après l'année de folie qu'on a pu vivre en 2011. On a eu ce stage en Argentine en fin de saison, qui était plus axé détente. Ce n'était pas des vacances, mais c'était plutôt cool, pour solidariser le groupe. C'est dans ce genre de moment qu'on soude l'équipe. Là, c'est un grand plaisir de retrouver les copains. Vous avez été appelé malgré un début de saison où vous étiez en grande partie blessé, est-ce une belle marque de confiance ? A partir du moment où je ne suis plus blessé, moi j'étais prêt dans ma tête, j'avais envie d'y être. Après, je suis content d'être là, mais ce n'est pas une fin en soi. Ce n'est pas parce que je suis pris au stage que ça va tout changer. Je vais continuer à travailler, être à fond tout le temps, et j'espère que le reste suivra. Mais je ne suis pas inquiet sur mon niveau physique. "Je suis vraiment dégoûté pour Mica" Michaël Guigou va être opéré d'une hernie inguinale samedi, et risque d'être absent quelque temps, vous allez donc être logiquement numéro 1 sur le poste d'ailier gauche, est-ce une pression supplémentaire ? Il n'y a pas de numéro 1. C'est celui qui joue qui est numéro 1 et il faut qu'il assure, qui que ce soit. Pour moi il n'y a pas de choses comme ça. Après je suis vraiment dégoûté pour Mica, car je sais ce que c'est d'être blessé, et de rechuter. Avec l'année qui arrive, ce n'est pas forcément facile pour lui d'enchaîner sur un truc comme ça. Mais j'ai confiance en lui, je sais qu'il va revenir. Pour ma part, j'ai déjà eu ce genre de responsabilités. A moi d'assumer le statut qui est le mien aujourd'hui. Je n'ai peur de rien, il faut juste que je joue au handball, et ça se passera très bien. Un mot sur la Slovaquie, à quoi vous attendez-vous sur ces deux matches amicaux ? On a vu pas mal de matches d'eux pendant le Mondial. Ils ont un peu raté leur compétition, mais on connaît pas mal de joueurs. Pour ma part, je connais Richard Stochl, notre gardien à Montpellier. Ça va faire un peu bizarre de jouer contre lui (rires). Ça sera deux matches en France dans des salles pleines, avec un public qui va nous attendre. C'est super motivant de jouer ce genre de matches. Jouer devant votre public est-elle une chose importante ? Oui, car depuis pas mal de temps le public répond présent. Il y a un véritable engouement pour le handball français, et on le voit à chaque stage. C'est forcément une grande joie de jouer dans des ambiances comme ça dans les salles françaises. Pour finir, avez-vous déjà la tête à l'Euro ? Non. J'y pense mais sans trop y penser. Il faut rester concentré sur le moment présent. Il y a un truc important à faire en club. Il y aura ensuite le stage de préparation à l'Euro en janvier, mais il ne faut pas brûler les étapes.