Aucun trophée ne résiste à Thierry Henry hormis un. De taille. La Ligue des champions. Avec le FC Barcelone, le Français tentera d'accrocher le titre européen à son palmarès à l'occasion de la finale qui opposera le club catalan à Manchester United au Stade Olympique de Rome, mercredi.Blessé lors du derby face au Real Madrid en Liga le 2 mai dernier, l'ombre du possible forfait de Thierry Henry lors de la finale de la Ligue des champions a un temps plané sur les esprits barcelonais. De retour à l'entraînement ces derniers jours, le Français semble s'être remis de son étirement des ligaments croisés du genou droit. Son coéquipier, Xavi laissait même entendre son probable retour dans le groupe catalan mercredi, en compagnie d'Iniesta autre blessé. "Même s'ils n'ont pas encore reçu le feu vert des médecins du club, ils travaillent dur et je pense qu'ils devraient être prêts pour jouer. Nous serons plus forts s'ils sont là", a ainsi déclaré l'Espagnol sur le site internet des Blaugrana, lundi. Les efforts déployés par Titi pour être prêt pour ce grand rendez-vous démontrent à quel point l'ancien Monégasque est déterminé à ravir le seul grand trophée qui fait défaut à son palmarès.Une deuxième chance après l'échec de 2006 avec ArsenalAuteur d'une remarquable carrière internationale, Thierry Henry a goûté à presque tous les plaisirs en club. Champion de France avec Monaco, titré deux fois en Premier League avec Arsenal - avec qui il a également remporté trois coupes d'Angleterre, le Français a eu l'occasion d'enrichir un peu plus son tableau de chasse cette saison avec le FC Barcelone.Un titre de champion d'Espagne et la Coupe du Roi en poche, l'attaquant tricolore s'apprête à disputer la deuxième finale de Ligue des champions de sa carrière pour, peut-être, venger l'infortune qui, en mai 2006, l'avait vu revenir bredouille du Stade de France avec Arsenal justement face à son club actuel (2-1).Une quête européenne devenue plus qu'une priorité pour le Français comme l'a confié au Gardian son ancien entraîneur à Arsenal, Arsène Wenger : "La seule chose qui lui manque dans sa carrière, c'est une victoire en finale. Personne ne réalise ce que l'année 2006 a signifié pour lui. Il a joué la Ligue des Champions et il a perdu. Puis, il a joué la finale de la Coupe du Monde, et il a encore perdu, aux tirs au but. Quand vous avez 30 ans, c'est très dur parce que vous savez que c'est peut-être là votre dernière chance. Pour lui, réussir cette finale est crucial"...