Henderson le plus véloce

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Olivier CHAUVET , modifié à
Privés de victoire la veille, les sprinteurs se sont rattrapés lundi lors de la deuxième étape de Paris-Nice disputée sur 199 kilomètres entre Montfort-l'Amaury et Amilly. C'est le Néo-Zélandais Greg Henderson du Team Sky qui a été le plus rapide, s'imposant devant l'Australien Matthew Goss (HTC) et le Russe Denis Galimzyanov (Katusha). Thomas De Gendt (Vacansoleil) reste leader.

Privés de victoire la veille, les sprinteurs se sont rattrapés lundi lors de la deuxième étape de Paris-Nice disputée sur 199 kilomètres entre Montfort-l'Amaury et Amilly. C'est le Néo-Zélandais Greg Henderson du Team Sky qui a été le plus rapide, s'imposant devant l'Australien Matthew Goss (HTC) et le Russe Denis Galimzyanov (Katusha). Thomas De Gendt (Vacansoleil) reste leader. Contrairement à dimanche, où Thomas De Gendt était venu déjouer tous les pronostics en s'imposant avec quelques secondes d'avance sur le peloton, la deuxième étape de Paris-Nice, courue lundi entre Montfort-l'Amaury, dans les Yvelines, et Amilly, dans le Loiret, a souri aux sprinteurs. Déjà vainqueur d'une étape l'an dernier sur la Course au soleil, le Néo-Zélandais de l'équipe Sky Gregory Henderson, 34 ans, l'a emporté devant deux représentants de la nouvelle génération du sprint, Matthew Goss, l'homme en forme du début de saison (une étape sur le Tour Down Under et une sur le Tour d'Oman) et le Russe Denis Galymzianov (Katusha), tous deux âgés de 24 ans. Si Thomas De Gendt est parvenu à conserver le maillot jaune de leader, avec quatre petites secondes d'avance sur le vainqueur du jour, cette deuxième étape a fait beaucoup de dégâts. Souffrant du genou, David Moncoutié (Cofidis), qui avait déjà perdu plus de huit minutes la veille, a abandonné, alors que le Slovaque Martin Velits (HTC), victime d'une chute dimanche, n'a pas pris le départ. De son côté, Lucas Sebastian Haedo, a été victime d'un accrochage avec une moto de la gendarmerie, avant d'être évacué à l'hôpital. Candidat à la victoire finale, Fränk Schleck (Leopard-Trek) a lui aussi été pris dans l'une des nombreuses chutes qui ont émaillé la journée. Mais le Luxembourgeois a pu rapidement regagner le peloton sans trop de dommages, même si son maillot était déchiré au niveau de l'épaule droite. Un passage à niveau ralentit l'échappée Une deuxième étape qui a aussi été rapidement animée avec l'échappée lancée dès le premier kilomètre par Yoann Offredo (FDJ), bientôt suivi par Maxime Bouet (AG2R La Mondiale) et Tony Gallopin (Cofidis). Les trois coureurs français vont compter jusqu'à cinq minutes d'avance après cinquante kilomètres, mais ne seront bientôt plus que deux, Offredo ayant décidé de se relever. Alors que leur écart réduit rapidement sous l'impulsion d'un peloton emmené par Vacansoleil, l'équipe du leader, les deux échappés du jour vont en plus être ralentis par un passage à niveau. Si les organisateurs de la course leur permettent de repartir avec la même avance, soit 45 secondes à 40 kilomètres de l'arrivée, les longues lignes droites du Loiret ont raison de leur volonté. Tony Gallopin est le premier à couper son effort et à être avalé par le peloton, emmené par la Liquigas de Peter Sagan, suivi quelques kilomètres plus loin par Maxime Bouet. Contrairement à dimanche, où trois hommes, dont le futur vainqueur, étaient parvenus à s'échapper en contre au moment de la jonction, les équipes de sprinteurs ne laissent cette fois aucune chance à d'éventuels audacieux. Sous la pression de la formation Astana d'Alexandre Vinokourov (double vainqueur en 2002 et 2003), puis des Espagnols de la Movistar, certains coureurs sont même distancés. En bonne position sous la flamme rouge, Henderson lance alors le sprint à 300 mètres de l'arrivée. Goss et Galimzyanov ne parviendront pas à réduire l'écart et doivent s'incliner face à leur aîné. Pas sûr qu'ils aient une autre chance de remporter une étape car, dès mardi, la route s'élève avec la Côte de Bécoup, classée en deuxième catégorie et située non loin de l'arrivée prévue à Nuits-Saint-Georges.