Guingamp vise plus haut

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Samedi au Stade de France, Rennes et Guingamp se disputeront la victoire dans une finale de la Coupe de France 100 % bretonne. Forcément outsider en sa qualité de pensionnaire de Ligue 2, l'En-Avant Guingamp croit en sa bonne étoile comme l'ont confié Victor Zvunka et Noël Le Graët à Europe 1

Samedi au Stade de France, Rennes et Guingamp se disputeront la victoire dans une finale de la Coupe de France 100 % bretonne. Forcément outsider en sa qualité de pensionnaire de Ligue 2, l'En-Avant Guingamp croit en sa bonne étoile comme l'ont confié Victor Zvunka et Noël Le Graët à Europe 1.L'En-Avant vit une saison pour le moins contrastée. Douzième du classement de Ligue 2 après un départ en championnat catastrophique (4 défaites lors des 4 premiers matches), le club breton a connu un parcours de premier ordre en Coupe de France pour atteindre la finale que les Guingampais disputeront samedi face à Rennes au Stade de France.Un niveau que le club des Côtes-d'Armor n'avait plus atteint depuis 12 ans. En 1997, Daniel Moreira, Charles-Edouard Coridon et Nicolas Laspalles avaient échoué dans leur quête face à l'OGC Nice après la cruelle séance de tirs au but (1-1, 3-4 t.a.b.). Cette fois, les Bretons ne veulent pas laisser passer l'occasion comme l'a confirmé leur entraîneur Victor Zvunka au micro d'Europe 1 dans la semaine : "Il y a un évènement à préparer de la meilleure manière possible. Le problème sera d'être présent samedi soir à 20h45."Le Graët : "On a des chances"Et le technicien sait de quoi il parle, lui qui a remporté le célèbre trophée en 1976 avec l'Olympique de Marseille et qui a échoué en tant qu'entraîneur avec Châteauroux, alors en Ligue 2, à cause d'une défaite face au Paris Saint-Germain (1-0) en 2004. Zvunka témoigne en tout cas toute sa confiance à ses joueurs et il ne s'en cache pas : "Depuis que cette équipe a retrouvé son physique et ses repères, elle a démontré qu'on pouvait compter sur elle"Même son de cloche du côté des dirigeants. Noël Le Graët, qui s'était fait remarquer pour sa sortie médiatique contre l'arbitre Eric Poulat après la demi-finale face à Toulouse (2-1), s'est également exprimé sur Europe 1 : "Guingamp doit tout à la Coupe de France. Sans elle, l'En-Avant ne serait pas à ce niveau aujourd'hui. Atteindre une finale c'est déjà beaucoup, la gagner c'est énorme. On ne peut pas être déçu d'être en finale. A titre personnel, je suis très ému." Le président historique ne se voile pas pour autant la face et sait que la tâche s'annonce compliquée pour ses protégés : "Je pense que Rennes est le favori logique quand on regarde ses dernières performances mais un match de Coupe de France n'est pas un match comme les autres. On a des chances..."D'autant que Guingamp est venu à bout de deux formations de l'élite lors de son parcours dans la compétition. Les Bretons ont eu le scalp du Mans en huitième de finale (1-0) et celui de Toulouse en demi-finale (2-1). Pourquoi ne pas alors rajouter celui des voisins rennais lors du dernier combat ? Ce serait en tout cas un véritable exploit. En 91 ans d'existence, un seul club de deuxième division est parvenu à s'adjuger le trophée, c'était Le Havre en 1959. A Guingamp de lui succéder...