Gilbert sans rival au Canada ?

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Olivier CHAUVET Br De Sports.fr , modifié à
Avec seize succès depuis le début de la saison, Philippe Gilbert est le grand favori de la deuxième édition des Grands Prix de Québec et de Montréal, prévus vendredi et dimanche. Très motivé, le Belge espère bien s'imposer pour faire un pas décisif vers la place de numéro un mondial. Mais les candidats à la victoire seront nombreux.

Avec seize succès depuis le début de la saison, Philippe Gilbert est le grand favori de la deuxième édition des Grands Prix de Québec et de Montréal, prévus vendredi et dimanche. Très motivé, le Belge espère bien s'imposer pour faire un pas décisif vers la place de numéro un mondial. Mais les candidats à la victoire seront nombreux. C'est un plateau des plus relevés qui s'alignera vendredi et dimanche aux Grand Prix de Québec et de Montréal. Pour leur deuxième édition, les deux classiques canadiennes du calendrier World Tour accueillent en effet de nombreux cadors du peloton. Les absences de Thomas Voeckler, vainqueur l'an dernier à Québec mais qui a préféré prendre le départ de Paris-Bruxelles et du Grand Prix de Fourmies cette année, et d'Andy Schleck, qui doit se faire opérer d'une dent, sont largement compensées par la présence de Philippe Gilbert. Vainqueur de seize courses cette saison, dont les trois classiques ardennaises, la première étape du Tour de France et la Clasica San Sebastian, le Belge espère désormais profiter de sa présence au Canada pour ajouter au moins une nouvelle ligne à son palmarès, mais aussi reprendre la tête du classement mondial, occupée depuis la fin du Tour de France par Cadel Evans, qui dispose de six petits points d'avance sur son futur coéquipier chez BMC. "Je viens pour gagner " "Si je fais le déplacement, c'est pour en gagner une des deux, sinon les deux, mais ne soyons pas prétentieux ! Si je parviens à remporter quelques classiques d'ici la fin de la saison (j'ai aussi envie de gagner une troisième fois le Tour de Lombardie), il est mathématiquement possible de récupérer ma première place mondiale. Ce classement ne rapporte absolument rien, financièrement, il n'y a malheureusement pas de maillot distinctif pour celui qui est en tête, mais c'est pour le principe. Cela fait toujours plaisir d'être numéro un dans son sport. Quand je mets un dossard, je ne viens pas pour m'entraîner ou faire de la figuration. Donc, oui, je viens pour gagner ", a ainsi confié le coureur d'Omega Pharma-Lotto sur le site officiel de l'épreuve. Au Québec, le Wallon sera de loin le grand favori, mais devra se méfier de plusieurs outsiders aux dents longues comme Edvald Boasson Hagen, vainqueur de deux étapes du Tour et de la Vattenfal Cyclassics cette saison et deuxième à Québec l'an dernier, Simon Gerrans, Samuel Sanchez, Damiano Cunego, George Hincapie, Robert Gesink, tenant du titre à Montréal, et Ryder Hesjedal, qui aura à coeur de briller à domicile. S'il reconnaît que Gilbert est "un coureur fait sur mesure pour ces parcours et (qu')il est le favori ", le natif de Victoria en Colombie-Britannique espère bien lui voler la vedette: "J'y vais avec mes propres objectifs pour être au sommet de ma forme le jour de la course. Je pense à ces courses depuis le début de l'année, et tous les coureurs souhaitent donner une bonne performance dans leur pays, devant leurs partisans", a ainsi confié ce dernier lors d'une conférence de presse à son arrivée sur le sol canadien. Côté Français, en l'absence de Thomas Voeckler, Pierre Rolland, Sandy Casar, Jérôme Pineau ou encore Jean-Christophe Péraud tenteront de tirer leur épingle du jeu.