Gelabale "plutôt optimiste"

  • Copié
Thomas PISSELET , modifié à
Victime d'une entorse de la cheville droite contre la Turquie puis absent face à la Lituanie et l'Espagne, Mickaël Gelabale fait tout son possible pour rejouer avec l'équipe de France dès jeudi prochain, devant la Grèce, en quarts de finale de l'Euro 2011. Un match qui lui tient d'autant plus à coeur que l'ailier tricolore était l'un de ceux à avoir perdu face aux Hellènes il y a six ans.

Victime d'une entorse de la cheville droite contre la Turquie puis absent face à la Lituanie et l'Espagne, Mickaël Gelabale fait tout son possible pour rejouer avec l'équipe de France dès jeudi prochain, devant la Grèce, en quarts de finale de l'Euro 2011. Un match qui lui tient d'autant plus à coeur que l'ailier tricolore était l'un de ceux à avoir perdu face aux Hellènes il y a six ans. Battre la Lituanie sans Mickaël Gelabale était un exploit. C'est Vincent Collet qui l'a dit. Et battre la Grèce avec lui ? Tout dépend s'il peut jouer ou non. A J-3 de ce quart de finale de l'Euro 2011 au parfum de revanche, rien n'est encore certain. "Ça va être juste, prévient d'ailleurs le sélectionneur tricolore. Il fait beaucoup de soins. Ça va mieux de jour en jour. Il ne pourra pas remettre les baskets avant mardi ou mercredi." La faute à une vilaine entorse interne de la cheville droite subie en toute fin de match contre la Turquie, mercredi dernier. "Je vais bien, j'ai l'impression que je vais pouvoir jouer parce que je fais des trucs que je ne faisais pas il y a deux ou trois jours, assure l'ailier. Ça évolue petit à petit mais avec un bon strap, je pense que ça sera possible." Ses chances de retrouver les terrains, il les estime à 75%-80%" et se veut "plutôt optimiste". "Ça va un peu mieux, enchaîne-t-il. J'ai bien fait la récupération. Depuis hier (dimanche), je refais du vélo. L'étape suivante, c'est de recommencer à courir un peu pour que mercredi, je puisse reprendre l'entraînement.""Etre à fond mais sans pression" Avec lui, les Bleus disposeraient d'une arme importante pour affronter la Grèce, qui adorent perturber ses adversaires en développant une défense de zone. Mickaël Gelabale, qui tourne à 60% à trois points dans ce tournoi (à 12/20), serait alors très précieux en périphérie. "C'est vrai qu'ils font beaucoup de zone, ça a gêné pas mal d'équipes jusque-là, constate-t-il, conscient que son rôle pourrait être déterminant. S'ils nous font ça, il va falloir que je mette dedans très vite, que j'oublie cette blessure et que je fasse ce que j'ai à faire." De quoi lui mettre une pression supplémentaire, dans un contexte qui ne sera pas évident ? C'est mal le connaître. "Ce n'est pas comme si c'était une saison où je pourrais avoir le temps de me remettre dans le bain pendant un ou deux matches. Là, je dois vraiment être à fond tout de suite mais sans pression, répond-il. C'est ça qui est le plus dur. Mais je ne me suis jamais vraiment trop pris la tête. Je pense que ça ira. Sur une échelle de dix, ma douleur se situe pour l'instant à trois ou quatre. Il faut juste que je retrouve des sensations et c'est ça le plus dur. C'est une grosse entorse. Pour tout dire, c'est même ma première." Mais sa motivation à l'idée de retrouver les Grecs, lui qui avait vécu la déception de la demi-finale de l'Euro 2005 perdue par les Bleus (66-67), est si forte qu'elle pourrait lui donner des ailes.