Gargantuesque Montpellier !

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Benoît CONTA , modifié à
Montpellier a remporté le 13e titre de champion de France de son histoire, samedi, après sa victoire sur Chambéry, dans le cadre de la 24e journée de Division 1 (34-25). Face à une courageuse mais trop limitée équipe savoyarde, les Héraultais ont su rendre hommage à Branko Karabatic, décédé dans la semaine.

Montpellier a remporté le 13e titre de champion de France de son histoire, samedi, après sa victoire sur Chambéry (34-25), dans le cadre de la 24e journée de Division 1. Face à une courageuse mais trop limitée équipe savoyarde, les Héraultais ont su rendre hommage à Branko Karabatic, décédé dans la semaine. Un bel hommage. Si l'ombre de Branko Karabatic a plané sur l'Arena de Montpellier avant la rencontre, avec notamment une minute d'applaudissements en son honneur, les joueurs du MAHB ont su passer outre l'émotion pour offrir au club son 13e titre en seize ans. Un règne sans partage que Chambéry n'a pas su contrarier. Vainqueurs à l'aller à domicile, la troupe de Philippe Gardent n'avait pas les armes pour rééditer l'exploit ce samedi. Sans Barachet, Roiné ni Detrez, l'effectif savoyard était en effet trop déplumé pour tenir sur la longueur. L'attelage a ainsi tant bien que mal tenu une vingtaine de minutes (9-9, 19e). Mais la base arrière n'avait pas la force de faire mieux. Avec un Basic isolé, un Bicanic trop timide, et personne pour prendre le relais de Barachet à droite, l'équation était insoluble pour Gardent. Surtout face à cette équipe de Montpellier. Car avec les retours de blessure de Kavticnik et de Tej, Patrice Canayer a eu tout le loisir de piocher sur son banc. Le technicien peut surtout se féliciter de posséder un joyau comme Accambray, monstrueux de puissance avec 11 buts au final. A la pause, le MAHB est donc devant, sans trop forcer (16-13, 30e). C'est au retour des vestiaires que Niko Karabatic et sa bande vont appuyer sur le champignon. Stochl se fait alors impassable dans son but, et Guigou sort de sa torpeur en contre-attaque (21-15, 36e). Chambéry est K.-O. debout, et ne peut que constater les dégâts. Le public peut alors fêter ses héros, et s'enflammer pour les arabesques de ses protégés. L'addition va ainsi sérieusement se saler (29-19, 50e) pour permettre à l'Arena de continuer à inlassablement chanter ses héros. Le tout avec une pensée pour Branko.