Federer toujours plus fort

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
OPEN D'AUSTRALIE - Le Suisse s'est qualifié pour les quarts aux dépens de Tomas Berdych.

Ce n'était pas le jour des Espagnols. Des trois engagés ce dimanche à l'occasion des huitièmes de finale de l'Open d'Australie, aucun n'a pu résister à son adversaire, bien au contraire. Nicolas Almagro et Fernando Verdasco ont cédé en trois petits sets devant Novak Djokovic (6-3, 6-4, 6-0) et Tomas Berdych (6-4, 6-2, 6-3). Tommy Robredo, lui, s'en est le mieux tiré si l'on peut dire en chipant une manche à Roger Federer, vainqueur 6-3, 3-6, 6-3, 6-2. "Je n'arrivais pas bien à le relancer et lui était très à l'aise dans les échanges. On a eu des jeux accrochés que j'ai perdus", commentera le numéro deux mondial pour expliquer la perte de la deuxième manche.

La suite fut plus conforme à ce que l'on attendait de cette 10e confrontation entre les deux hommes et toujours aucune victoire pour l'Espagnol. Le 52e joueur mondial tenta bien d'agresser le Suisse dans les échanges mais Federer lui rendit comme il faut la monnaie de sa pièce. Le Bâlois montra qu'il savait aussi cogner quand la situation l‘exigeait, et faire les bons choix comme celui de terminer les points au filet avec 36 montées gagnantes sur 50 (72% de réussite).

"Je préfèrerais Stan"

On pourra toujours, certes, reprocher au numéro deux mondial un début de rencontre brouillon marqué par un nombre inhabituel de fautes directes (14 dans le deuxième set, 40 au total) mais d'autres chiffres firent oublier tout cela à la fin de la rencontre. Voilà près de sept ans, depuis Roland-Garros 2004, que Roger Federer atteint systématiquement les quarts de finale en Grand Chelem. Dimanche, il a signé une 27e participation consécutive, égalant le record détenu jusque-là par l'Américain Jimmy Connors. "Je savais qu'il y avait un record mais je ne connaissais pas le chiffre", confiera l'intéressé à la fin du match, interrogé sur la Rod Laver Arena par Jim Courier, ex-numéro un mondial.

Federer pensait peut-être à son prochain adversaire, Stanislas Wawrinka ou Andy Roddick. "Je préfèrerais Stan", avouait-il, en évoquant son compatriote et ami, avec qui il avait décroché l'or Olympique à Pékin en double en 2008. Dans le cas contraire, Roddick se présenterait en victime annoncée lui qui n'a battu le Suisse que deux fois en 22 confrontations.