Federer sait y faire

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François QUIVORON , modifié à
Joueur le plus expérimenté du plateau, Roger Federer a débuté le Masters de Londres par une victoire ce dimanche face à David Ferrer (6-1, 6-4). Le quadruple vainqueur de l'épreuve a donc parfaitement entamé la conquête d'un cinquième titre, record détenu par Sampras et Lendl. Prochain rendez-vous mardi contre Murray, tombeur de Söderling.

Joueur le plus expérimenté du plateau, Roger Federer a débuté le Masters de Londres par une victoire ce dimanche face à David Ferrer (6-1, 6-4). Le quadruple vainqueur de l'épreuve a donc parfaitement entamé la conquête d'un cinquième titre, record détenu par Sampras et Lendl. Prochain rendez-vous mardi contre Murray, tombeur de Söderling. Roger Federer a débuté sa neuvième participation au Masters par une victoire ce dimanche face à David Ferrer (6-1, 6-4). Il faut dire que le Suisse en a l'habitude, battu seulement à deux reprises pour son entrée en lice dans le tournoi des maîtres (en 2007 contre Fernando Gonzalez, ce qui ne l'avait pas empêché de s'imposer, et en 2008 contre Gilles Simon). Et comment pouvait-il en être autrement face à l'Espagnol, un adversaire qu'il a dominé pour la onzième fois en autant de confrontations. Ce statut de victime préférée, Ferrer n'est pas prêt de s'en défaire. Mais il a de quoi garder espoir. Robin Söderling avait dû attendre son 13e match contre Federer pour s'imposer enfin. Un peu plus tôt dans la journée, le Suédois avait cédé logiquement contre Andy Murray (6-2, 6-4). Mardi, le public de l'O2 Arena de Londres aura donc droit à une rencontre de gala dans le groupe B entre l'Ecossais et le Bâlois, match décisif pour une place en demi-finales. C'est le chemin que Federer veut emprunter sur la route d'un cinquième titre au Masters, après ceux obtenu en 2003, 2004, 2006 et 2007, et ainsi égaler le record codétenu par Ivan Lendl et Pete Sampras. Huit jours après sa défaite au bout du suspense contre Gaël Monfils en demi-finales à Paris-Bercy, le n°2 mondial a montré une réelle application dans son jeu, utilisant à bon escient les effets, notamment le chip de revers, pour gêner le rythme cadencé de Ferrer, infatigable combattant du fond du court. Sur une surface jugée lente pour la plupart des joueurs, Federer a plus d'arguments à faire valoir que son adversaire en indoor. Même si l'Espagnol a récemment remporté son premier titre en salle (à Valence au début du mois) et qu'il a déjà disputé une finale de Masters (défaite justement contre Federer en 2007), son jeu reste trop stéréotypé. Sa pugnacité hors pair atteint ses limites. Seul joueur du plateau à ne compter aucun quart de finale en Grand Chelem cette saison, Ferrer manquait son début de match, notamment au service puisqu'il abandonnait trois fois son engagement dans la première manche. Une aubaine pour le Suisse qui n'en demandait pas tant (6-1). Par la suite plus volontaire et accrocheur sur le court, le n°7 mondial lâchait une fois de trop son service dans le cinquième jeu du deuxième set pour laisser Federer s'envoler vers la victoire (6-4). Ce sera sans doute une autre affaire face à Murray, l'un des rares joueurs sur le circuit avec Nadal à pouvoir se targuer d'un bilan positif contre le Suisse.