Espagne-France, acte III

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Thomas PISSELET , modifié à
C'est la troisième fois de l'été que l'équipe de France et l'Espagne se croisent. Les deux premiers matches ont été une souffrance pour les Bleus, dominés à Almeria en préparation (55-73) et torpillés au deuxième tour de l'Euro 2011 à Vilnius (69-96). Mais les joueurs de Vincent Collet pensent que la finale, dimanche à Kaunas, sera différente...

C'est la troisième fois de l'été que l'équipe de France et l'Espagne se croisent. Les deux premiers matches ont été une souffrance pour les Bleus, dominés à Almeria en préparation (55-73) et torpillés au deuxième tour de l'Euro 2011 à Vilnius (69-96). Mais les joueurs de Vincent Collet pensent que la finale, dimanche à Kaunas, sera différente... ESPAGNE-FRANCE, ACTE I Le 9 août dernier, l'équipe de France disputait son troisième match de préparation à Almeria. Après deux victoires (trop) faciles et convaincantes contre le Canada, les Bleus se disaient qu'affronter l'Espagne était un bon révélateur, pour savoir où ils en étaient réellement à trois semaines du début de l'Euro 2011. Résultat: une lourde défaite (53-77) qui a mis un coup de fouet à tout le monde. Inquiétant ? Non, répond Tony Parker. Pas à ce moment-là. "On sortait d'une semaine intense physiquement et on était un peu fatigués, explique le meneur de jeu tricolore. Mais ça nous a remis les pendules à l'heure. Les Espagnols nous ont montré où nous, on voulait arriver.""Quand on a perdu à Almeria, se souvient Nicolas Batum, Vincent (Collet) nous avait dit que ce serait bien qu'on batte les Espagnols à l'Euro. Mais pas en poule, en finale." Touchons du bois. FRANCE-ESPAGNE, ACTE II Le 11 septembre, l'équipe de France est rincée par un premier tour éprouvant et deux rencontres capitales remportées au forceps contre la Turquie et la Lituanie. Le dernier match de la seconde phase de poules, face à l'Espagne, compte presque pour du beurre. Il détermine juste l'ordre des deux premiers du groupe E. Pas une priorité pour Vincent Collet, qui fait souffler ses cadres. Et, disons-le clairement, ne joue pas le coup à fond pour éviter de retrouver la Lituanie en demi-finales. La Roja en profite et corrige les Bleus (96-69). La presse ibérique, elle, fustige la stratégie tricolore. "Nous avions deux joueurs blessés, Joakim Noah et Mickaël Gelabale, et c'est pour ça qu'on avait aussi choisi de reposer Tony Parker, se justifie le sélectionneur. Notre but n'était pas de battre les Espagnols dimanche dernier, mais de les retrouver ce dimanche. Je pense qu'on a bien fait." ESPAGNE-FRANCE, ACTE III Le 18 septembre, après plus de deux mois passés ensemble, les Bleus ont atteint leur objectif en se qualifiant pour la finale de cet Euro 2011 et en décrochant, au passage, leur billet pour les prochains Jeux Olympiques de Londres. Mais voilà que se dresse à nouveau l'Espagne sur leur passage. Doivent-ils s'attendre à souffrir autant ? "Les Espagnols verront un autre visage de l'équipe de France", promet Tony Parker. Vincent Collet a lui retenu quelques leçons des deux précédentes confrontations, même si elles n'avaient aucune valeur. "Il y a des choses à retenir du match d'Almeria mais aussi de celui de dimanche dernier, où on a vu qu'on était capables de les impacter dans le secteur intérieur, analyse-t-il. En allant porter le fer dans la raquette. On a posé des difficultés à Pau et Marc Gasol." A méditer...