Domenech désigné comme le "traître"

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Trois joueurs l'ont désigné comme étant celui qui a "balancé" Anelka aux médias.

Trois joueurs l'ont désigné comme étant celui qui a "balancé" Anelka aux médias. Ils auraient donc dû être 23. Alors que l'équipe de France s'apprête à débuter sa campagne de qualification pour l'Euro 2012, les relents de la grève de Knysna continuent de polluer l'atmosphère des Bleus. Ainsi, Le Point s'est procuré le rapport de la mission d'information diligenté par la Fédération française de football, qui avait pour mission de faire la lumière sur la grève des Bleus à Knysna. Des recommandations transmises à la commission de discipline, mais que cette dernière a décidé de ne pas suivre, notamment celle de "renvoyer l'ensemble des vingt-trois joueurs devant l'instance disciplinaire", puisque seuls cinq joueurs ont été entendus, et quatre sanctionnés. Pour faire ce rapport, la mission d'information a donc entendu 18 joueurs, trois membres de la FFF, dont Jean-Pierre Escalettes, l'ancien président, ainsi que trois membres du staff, dont Raymond Domenech. Ce dernier n'est d'ailleurs pas épargné puisque pas moins de six griefs lui sont adressés, avec notamment ses choix non compris par le groupe, son absence de décision sur le cas Anelka et le fait de ne pas avoir informé la Fédération de l'insulte dans les vestiaires. L'ancien sélectionneur a même été désigné comme le "traître" ayant lâché Anelka à la presse par trois joueurs. Un ratio de joueur sans doute trop faible pour s'assurer de sa "culpabilité". Pour ce qui est de l'insulte de l'attaquant tricolore, le rapport indique que la première partie est : "Va te faire enc..., toi et ton équipe !", sans que la suite des paroles marmonnées par le joueur ne puisse être identifiée. Nicolas Anelka aurait ensuite refusé de s'excuser publiquement pour pouvoir porter plainte contre L'Equipe pour diffamation, ce qu'il fera le 29 juillet. Il a toutefois accepté de présenter ses excuses privées, qui seront toutefois refusées par Domenech. Enfin, lors de son discours au lendemain de la fameuse grève, Roselyne Bachelot a refusé la présence de Jean-Pierre Escalettes. La raison ? "C'est un ordre de Sarkozy !"