Dokic, retour en grâce

  • Copié
F.Q. , modifié à
Après plus de huit ans de galère, Jelena Dokic a retrouvé la voie du succès en remportant ce week-end le tournoi de Kuala Lumpur. Victorieuse de Lucie Safarova en finale (2-6, 7-6, 6-4), l'Australienne a sauvé deux balles de match avant de s'imposer. Un incroyable come-back qui efface les nombreuses galères endurées ces dernières années.

Après plus de huit ans de galère, Jelena Dokic a retrouvé la voie du succès en remportant ce week-end le tournoi de Kuala Lumpur. Victorieuse de Lucie Safarova en finale (2-6, 7-6, 6-4), l'Australienne a sauvé deux balles de match avant de s'imposer. Un incroyable come-back qui efface les nombreuses galères endurées ces dernières années. C'est un gouffre de huit ans et demi que Jelena Dokic a comblé dimanche. En remportant ce week-end le tournoi de Kuala Lumpur, l'Australienne a ajouté un sixième titre à son palmarès, le premier depuis Birmingham en 2002. C'est donc la fin d'une traversée du désert émaillée de problèmes personnels et de blessures récurrentes. Une parenthèse refermée en Malaisie pour le plus grand bonheur de celle qui a atteint le quatrième rang mondial en août 2002. Avec un bond de trente places, Dokic est désormais 61e, juste récompense d'une semaine parfaite à Kuala Lumpur. Son tournoi est à l'image de sa carrière: elle est revenue de loin tout au long de l'épreuve, avec des victoires arrachées contre Francesca Schiavone et Kurumi Nara aux deux premiers tours, et surtout un come-back incroyable en finale. L'Australienne a en effet sauvé deux balles de match dans le jeu décisif du deuxième set contre Lucie Safarova, avant de s'imposer en trois manches (2-6, 7-6, 6-4). "Je ne sais pas comment je suis parvenue à l'emporter mais au final j'ai réalisé une semaine fantastique. Je suis tellement surprise. Quand on commencer à gagner des matches et des titres, on n'a pas envie de s'arrêter", a-t-elle lâché sur le bord du court après sa victoire. Grande espoir du tennis mondial au début des années 2000, Dokic était promise à un bel avenir, que ses premiers résultats en Grand Chelem ont confirmé (demi-finale à Wimbledon en 2000, quart à Roland-Garros en 2002). Mais l'ombre imposante de son père Damir Dokic a entraîné sa chute. Condamné à de la prison pour avoir agressé l'ambassadeur australien en Serbie en 2009, ce dernier ne fait plus partie de l'entourage de sa fille, désormais émancipée. Cette victoire à Kuala Lumpur est la première étape d'une nouvelle carrière qu'elle entame à 27 ans. Avec sans doute beaucoup d'ambitions.