Der Zakarian: "Pérenniser le club"

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Maxime GHAZERIAN , modifié à
Après une défaite à domicile contre Tours (0-1), Clermont se déplace à Nantes ce dimanche, lors de la 9e journée de Ligue 2. Au club depuis deux ans maintenant, Michel Der Zakarian souhaite que sa formation se relance après cette contre-performance. Et il ne fait aucun sentiment pour son ancienne équipe.

Après une défaite à domicile contre Tours (0-1), Clermont se déplace à Nantes ce dimanche, lors de la 9e journée de Ligue 2. Au club depuis deux ans maintenant, Michel Der Zakarian souhaite que sa formation se relance après cette contre-performance. Et il ne fait aucun sentiment pour son ancienne équipe. Alors que vous étiez leader, votre équipe a perdu à domicile contre Tours. Cette contre-performance est-elle due à la pression par rapport à votre classement d'avant match ? Non, pas du tout. Elle est due au fait que l'on a très mal utilisé le ballon quand on l'avait. On a eu du mal à se créer des situations parce qu'on a été brouillon dans notre jeu offensif. Vous n'avez pas réussi à marquer alors que votre équipe était à 11 contre 9 lors des vingt dernières minutes. Y a-t-il un problème offensif à Clermont ? Comme je vous l'ai dit, dans l'animation offensive, on n'a pas été bon techniquement et collectivement avec le ballon. On avait beaucoup de déchets techniques, on manquait de mobilités et même quand on a été en surnombre, on a été incapable de mettre cette équipe de Tours en difficulté. Mais cela ne concerne que ce match. Auparavant, on avait quand même mis onze buts et on était deuxième meilleure attaque du championnat. Malgré le match de mardi, vous faites un très bon début de saison. Vous attendiez-vous à un tel départ ? Quand on démarre une saison, on part toujours dans l'inconnu. On a gardé la majorité de l'ossature de la saison dernière, qu'on a renforcée avec d'autres joueurs. La mayonnaise a bien pris, on a fait un bon début de saison. Maintenant, dans le sport de haut niveau, le plus difficile est de confirmer et d'être toujours constant dans la performance. C'est le plus important. Quels étaient vos objectifs en début de saison ? Ont-ils changé ? Non, ils n'ont pas changé. On a le plus petit budget de Ligue 2, on essaye surtout de pérenniser le club à ce niveau-là. Après, on essaye toujours d'aller le plus haut possible. Les deux dernières années, on a fini 6e et 7e du championnat. On veut exister dans ce championnat et cette année, on a fait un bon début. Maintenant, ce n'est qu'un début de championnat et il faut confirmer. "A Nantes, on m'a empêché de travailler" Comment expliquez-vous ce début de championnat en Ligue 2, où des clubs comme Lens, Monaco ou Le Mans n'arrivent pas à marquer des points ? Toutes les équipes de Ligue 2 se battent comme des chiffonniers. C'est un championnat très difficile. Les équipes qui descendent de Ligue 1 s'en rendent compte. Ce n'est pas les noms qui font qu'on va gagner des matches. Il faut un bon état d'esprit, avoir envie d'être dans le combat. C'est un jeu beaucoup plus haché que le jeu de Ligue 1. Pour votre prochain match, vous faites face à votre ancien club. Avez-vous un sentiment particulier pour ce match ? Non, juste le sentiment qu'il y a trois points à prendre et que l'on va aller là-bas pour gagner. Vous savez, ça fait trois ans que je suis parti. Je suis l'entraîneur qui les avait fait remonter mais on m'a empêché de travailler, on m'a limogé au bout de trois journées. Aujourd'hui le club paye toutes les bêtises qu'ils ont faites. L'un de vos meilleurs joueurs est Jean-François Rivière. Il est très peu médiatisé mais très efficace. Pouvez-vous nous en dire un mot ? C'est un très bon joueur de Ligue 2, qui a un bon état d'esprit. Il a de l'expérience, il connait bien cette Ligue 2 et il est performant. C'est un chien sur un terrain, il ne lâche rien.