Décosse: "J'étais aux Jeux Méditerranéens"

  • Copié
Europe1 Sport , modifié à
11 septembre 2001, dix ans déjà. A l'occasion de l'anniversaire des attentats qui ont frappé de plein fouet les Etats-Unis au tout début du 21e siècle, nous avons interrogé des sportifs de différents horizons. Savoir où ils étaient lors de la tragédie, comment ils ont réagi et les conséquences que cela a pu avoir. Une série à suivre jusqu'à dimanche, le 11 septembre 2011.

11 septembre 2001, dix ans déjà. A l'occasion de l'anniversaire des attentats qui ont frappé de plein fouet les Etats-Unis au tout début du 21e siècle, nous avons interrogé des sportifs de différents horizons. Savoir où ils étaient lors de la tragédie, comment ils ont réagi et les conséquences que cela a pu avoir. Une série à suivre jusqu'à dimanche, le 11 septembre 2011. Lucie Décosse "J'étais aux Jeux Méditerranéens en Tunisie avec Matthieu Bataille ou Benjamin Darbelet. On avait appris ce qu'il se passait par le biais de la télévision. On a rapidement pris la mesure de l'importance de l'événement en suivant les émissions. L'organisation avait été chamboulée car les organisateurs avaient eu peur qu'il y ait d'autres attentats." Sofiane Milous "J'étais à l'école en quatrième. On était en cours d'anglais et du coup, suite aux événements ils avaient fait un cours sur le terrorisme. On ne savait pas vraiment ce qu'il se passait jusqu'au soir où on avait vu les infos en boucle. Ça a vraiment foutu la merde dans le monde car ensuite il y a eu pas mal de guerre en partie à cause de ça, notamment en Irak. Cela a provoqué une masse de violence importante dans le monde." Matthieu Bataille "J'étais aux Jeux Méditerranéens en Tunisie. J'avais été choqué comme tout le monde. On avait vu ça à la télévision et ça a fait bizarre. On nous avait interdit de sortir du village et du coup on avait suivi l'évolution des événements à la télé. Ils avaient également modifié l'organisation des Jeux en annulant la cérémonie d'ouverture. Ça a changé des choses pour tout le monde, ce sont des images qu'on ne veut plus voir car on sait que ça peut arriver en France, ça peut arriver à tout le monde." Anne-Sophie Mondière "J'allais à l'entraînement à l'Insep et on s'était dit que c'était le début de la 3e guerre mondiale. Pour nous, c'était vraiment impressionnant et ça a forcément compté car en tant qu'être humain c'est un événement historique qu'on avait vécu en direct. Par la suite, on a davantage parlé de terrorisme, cela a eu beaucoup d'implication politique ensuite." Dimitri Dragin "J'étais encore au lycée quand c'est arrivé, je faisais un sport-études à Caen et on avait appris ce qui se passait à New York à la sortie des cours à la pause de midi. On avait suivi les événements à la télévision et je me souviens qu'on ne se rendait pas compte de ce qui se passait, on se disait que ce n'était pas vrai que ce n'était pas possible."