Cink met à terre Watson

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Alors qu'il avait au bout de son club un putt de trois mètres pour remporter son 6e British Open et devenir, à 59 ans, le plus vieux vainqueur d'un Majeur, Tom Watson a raté la cible pour finalement s'incliner dimanche en play-off contre Stewart Cink. A 36 ans, ce dernier touche enfin au but en signant sa première victoire dans un tournoi du Grand Chelem.

Alors qu'il avait au bout de son club un putt de trois mètres pour remporter son 6e British Open et devenir, à 59 ans, le plus vieux vainqueur d'un Majeur, Tom Watson a raté la cible pour finalement s'incliner dimanche en play-off contre Stewart Cink. A 36 ans, ce dernier touche enfin au but en signant sa première victoire dans un tournoi du Grand Chelem.Old Tom Morris est toujours, à 46 ans et 99 jours, le plus vieux vainqueur du British Open et Julius Boros, qui avait enlevé l'USPGA à 48 ans, le golfeur le plus ancien inscrit au palmarès d'un Majeur. Mais, un an après Greg Norman qui, à 53 ans, avait pris la deuxième place de la 137e édition au Royal Birkdale, Tom Watson a mis en lumière, quatre jours durant, les paroles de Sir Henry Cotton qui rappelait, ô combien, que la magie du golf résidait dans son ouverture au plus grand nombre.A 59 ans, le "vieux schnock", comme il s'est lui-même amusé à se définir toute la semaine, aurait pu remporter dimanche son sixième British Open et le neuvième Majeur de sa carrière. Las, il est probable que sa deuxième place, à l'issue d'un barrage sur quatre trous avec Stewart Cink, soit sa dernière performance à l'Open.Une histoire de puttingLors de cette dernière ronde dominicale, Watson a continué à avancer tel un caméléon au sang-froid, appliquant une tactique minimaliste mais terriblement efficace sur cet Aisla Course de Turnberry. Si bien que Stewart Cink pensait certainement se voir offrir une nouvelle place d'honneur, lui qui a déjà fini à la troisième place du Masters (2008), de l'US Open (2001) et de l'USPGA (1999). Mais Watson, qui avait jusque là effacé ses quatre bogeys par trois birdies, dont un dernier au 17 qui lui permettait de poser une main sur la Claret Jug, tremblait au moment de conclure d'un putt de trois mètres. Pas son cadet de 23 ans qui, ancien adepte du Belly putter (ce putter allongé que l'on vient se caler sous le sternum), s'est ouvert la porte d'un play-off sur le green du 18. Le vétéran américain, usé par quatre jours dans les hauteurs du leaderboard, cédait cette fois-ci au terme des quatre trous de barrage. Avec l'admiration de plus grand nombre, à commencer de celle de Stewart Cink, vainqueur en Ecosse de son premier Majeur.