Chambéry fait l'exploit !

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Benoît CONTA , modifié à
Il ne restait plus grand-chose des chances de Chambéry de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Opposés à l'ogre allemand du Rhein-Neckar Löwen, les Chambériens n'ont finalement jamais rien lâché, notamment en défense, pour empocher la victoire (32-27). Couplée à la défaite de Celje face à Barcelone, ce succès ouvre donc les portes du Top 16 européens à la bande dirigée par Philippe Gardent.

Il ne restait plus grand-chose des chances de Chambéry de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Opposés à l'ogre allemand du Rhein-Neckar Löwen, les Chambériens n'ont finalement jamais rien lâché, notamment en défense, pour empocher la victoire (32-27). Couplée à la défaite de Celje face à Barcelone, ce succès ouvre donc les portes du Top 16 européens à la bande dirigée par Philippe Gardent. "On arrive quelque fois à renverser des montagnes". Au micro de Sport +, Benjamin Gille, capitaine d'un soir, ne cachait pas sa fierté de porter le brassard de Chambéry. Contraints de battre Rhein-Neckar Löwen, samedi, dans leur autre du Phare, les Savoyards ont parfaitement rempli leur mission, en glanant une victoire forcément historique (32-27). Un succès qui ne suffisait pas pour s'ouvrir les portes des huitièmes puisqu'en cas de victoire de Celje, à domicile, face à Barcelone, la qualification leur passait sous le nez. Au final, et alors qu'ils n'avaient absolument plus rien à jouer dans cette poule A - leur troisième place étant assurée - les Catalans ont été s'imposer en terre slovène (30-27), offrant l'opportunité à Philippe Gardent et sa bande de faire partie du Top 16 européen. Une rencontre dont les joueurs ont attendu le résultat durant une bonne demi-heure, après avoir eux-même tout donner face à une équipe de Rhein-Neckar. Une rencontre qui n'avait plus rien à voir avec le naufrage subi une semaine plus tôt au Palau Blaugrana, face au Barça (23-38). Cette fois, Chambéry y a mis l'intensité, l'énergie, et la volonté nécessaire à ce genre d'exploit. "On a répondu présent", confirme le cadet des frères Gille, "franchement, on peut être fier de nous". En face, les Allemands n'avaient pourtant pas fait le déplacement pour faire du tourisme. Avec des monstres comme Stefannsson, Fritz, Lund ou Cupic alignés au coup d'envoi, l'opposition pouvait impressionner. Mais pas l'irréductible bande de Philippe Gardent. Un engagement de tous les instants permet ainsi aux Chambériens de mener à la pause, sans trop trembler (17-16, 30e). C'est ensuite en deuxième période que Rhein-Neckar Löwen décide de jouer sur le créneau de l'agressivité. Damir Bicanic (6 buts) et sa bande vont donc trouver à qui parler. Car sur ces valeurs, Chambéry n'a rien à envier à personne. Défensivement impeccables devant un Cyril Dumoulin sur un nuage, les Savoyards creusent alors peu à peu l'écart, grâce aux penaltys d'Edin Basic (6 buts), à la combativité de Grégoire Detrez (4), et à l'insouciance de Benjamin Massot-Pellet sur l'aile droite (4) (31-22, 54e). Olafur Stefannsson a beau sonné la révolte en fin de match, la qualification est bien dans la poche de Chambéry. "Quand on a attaqué cette compétition, on ne nous promettait pas beaucoup de points. Et là, je pense qu'on en a pas mal". Assez en tout cas pour sortir de ce groupe en compagnie de Kiel, Rhein-Neckar et Barcelone. Ça vous situe une équipe...