Ça bouge à New York

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Par Yannick Sagorin , modifié à
Le lock-out déverrouillé, le marché, tout juste ouvert, s'accélère déjà. Du côté de New York, c'est un deal à trois qui s'est conclu samedi, impliquant notamment Ronny Turiaf. Le Maverick Tyson Chandler rejoignant les Knicks, le pivot français a dû faire ses valises pour rejoindre Washington. Chauncey Billups, lui, est tout bonnement coupé.

Le lock-out déverrouillé, le marché, tout juste ouvert, s'accélère déjà. Du côté de New York, c'est un deal à trois qui s'est conclu samedi, impliquant notamment Ronny Turiaf. Le Maverick Tyson Chandler rejoignant les Knicks, le pivot français a dû faire ses valises pour rejoindre Washington. Chauncey Billups, lui, est tout bonnement coupé. Voilà deux jours que le marché des transferts est officiellement ouvert outre-Atlantique et déjà le visage des Knicks a considérablement changé. Après avoir manqué d'attirer dans ses filets le vétéran des Suns Grant Hill - lequel a finalement décidé de rester à Phoenix pour une question de gros sous - la franchise de New York a concrétisé samedi un trade retentissant. Tyson Chandler, champion NBA la saison passée avec les Mavs où il tournait à 10 points et 9,4 rebonds en moyenne, rallie Big Apple tandis que Chauncey Billups et Ronny Turiaf la quittent. C'est dans le cadre d'un deal en triangle, avec Dallas et Washington, que la transaction s'est réalisée, les Knicks héritant par ailleurs des droits sur les Mavs en puissance qu'étaient Ahmad Nivins et Giorgos Printezis. La formation de Dirk Nowitzki de son côté récupère le Canadien Andy Rautins et un deuxième tour protégé pour la Draft à venir. Quant aux Wizards, hôtes d'un Ronny Turiaf ainsi poussé vers la sortie, ils gagnent dans l'affaire un deuxième tour de Draft 2013 de la part des Knicks et un deuxième tour de Draft 2012 de la part des Mavericks. De quoi contenter Ernie Grunfeld, le président de la franchise de Washington, bien heureux d'accueillir le pivot tricolore dans ses rangs. "Ronny va nous apporter tout son rayonnement à l'intérieur, nous avons hâte de profiter de sa combativité. C'est un vétéran solide qui vient renforcer notre équipe." Reste Chauncey Billups sur le carreau. S'appuyant sur la nouvelle réglementation et la fameuse amnesty clause, les Knicks ont pu le couper, purement et simplement, lui versant simplement les salaires qui lui étaient dus jusqu'à la fin de son bail, soit quelques 14 millions de dollars. Le meneur, qui serait en contact avec Miami, ne devrait cependant pas tarder à rebondir. Quant à son remplaçant, il s'agirait de Mike Bibby. Un ancien du Heat...