C'est Chelsea do Brasil !

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T. P. , modifié à
Le choc annoncé entre Chelsea et Manchester City, ce dimanche à Stamford Bridge lors de la 30e journée de Premier League, a failli être terne jusqu'au bout. Mais deux buts tardifs signés des Brésiliens David Luiz et Ramires ont permis aux Blues de l'emporter (2-0) et de chiper la troisième place du championnat aux Citizens.

Le choc annoncé entre Chelsea et Manchester City, ce dimanche à Stamford Bridge lors de la 30e journée de Premier League, a failli être terne jusqu'au bout. Mais deux buts tardifs signés des Brésiliens David Luiz et Ramires ont permis aux Blues de l'emporter (2-0) et de chiper la troisième place du championnat aux Citizens. Ne vous y trompez pas. Ce n'est pas du football samba que Chelsea a proposé à ses supporters ce dimanche après-midi à Stamford Bridge. Mais en recrutant au Benfica Lisbonne les internationaux brésiliens Ramires, l'été dernier, puis David Luiz, cet hiver, les Blues ont mis la main sur deux joueurs précieux. A chacune de ses interventions, le second, surnommé "Tahiti Bob" pour son imposante chevelure frisée, a d'ailleurs été applaudi par le public, qui s'est ensuite levé pour saluer son but à dix minutes de la fin de la rencontre qui opposait le club londonien à Manchester City (2-0), lors de la 30e journée de Premier League. Un coup de tête qui a donné un sens à ce duel de riches d'une pauvreté affligeante avant cela. Le défenseur auriverde avait déjà inscrit un but important face à United, début mars. A croire que les clubs mancuniens lui donnent des idées. Des idées dont les Blues ont cruellement manqué pendant plus d'une heure. A part Kalou (42e) et Malouda (52e), aucun joueur de Chelsea ne s'est réellement montré dangereux. Le plus critiqué d'entre eux, Torres, a même été totalement transparent à la pointe de l'attaque. Certains se demanderont sans doute si "El Nino" n'est pas dans l'équipe-type seulement parce qu'il a coûté près de 60 millions d'euros et qu'à ce tarif-là, une recrue ne peut pas s'asseoir sur le banc. En tout cas pas aussi peu de temps après son arrivée... Le coaching payant d'Ancelotti Heureusement pour les Blues que Carlo Ancelotti s'en est aperçu. Son coaching a été la clé de ce match. En modifiant son trio offensif Kalou-Torres-Malouda et en offrant à Drogba et Anelka quelques minutes de jeu, le technicien italien a redonné vie à Chelsea. Si l'ex-international français n'a pas pu trop s'illustrer, le buteur ivoirien s'est lui mué en passeur décisif sur l'ouverture du score de David Luiz, un coup franc que le Brésilien a repris du crâne (1-0, 79e). Un coup de massue pour des Citizens déjà peu inspirés jusque-là. Les hommes de Roberto Mancini, qui n'ont toujours pas gagné un match à l'extérieur en 2011, ont été tellement assommés qu'ils ont donc craqué une seconde fois, après une action individuelle toute en percussion et en puissance de Ramires (2-0, 90e+2). La note est dure à avaler pour Manchester City, qui aurait pu ouvrir le score par l'intermédiaire de Touré (6e) et Dzeko (66e) mais a manqué de justesse dans le dernier geste, voire dans la dernière passe. Silva et Milner, sur leurs ailes respectives, ont certes beaucoup tenté, mais les Sky Blues ont surtout confirmé qu'en l'absence de Tevez, leur plus sérieuse menace offensive, ils manquaient cruellement d'atouts. La double sanction, c'est qu'ils voient du coup Chelsea leur prendre pour un point la troisième place du championnat anglais, directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions. Sévère. Mais vu ce qu'ils ont proposé ce dimanche, ce n'est qu'une demi-surprise. Retrouver les Blues mêlés à la course au titre en est une plus importante.