Boston, quelle réaction !

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Alexandre MISPELON , modifié à
Boston se relance complètement dans la course à la Stanley Cup. Les Bruins ont en effet lourdement corrigé des Canucks de Vancouver humiliés (8-1). Une rencontre marquée par la grave blessure de l'attaquant vedette de Boston, Nathan Horton, héros malheureux...

Boston se relance complètement dans la course à la Stanley Cup. Les Bruins ont en effet lourdement corrigé des Canucks de Vancouver humiliés (8-1). Une rencontre marquée par la grave blessure de l'attaquant vedette de Boston, Nathan Horton, héros malheureux... Après 21 ans d'absence à ce stade de la compétition, Boston se devait de réagir dans cette finale de la Stanley Cup... Mais lundi soir, à l'occasion du match 3, les Bruins ont tout écrasé sur leur passage, régalant le public du TD Garden d'un impressionnant festival offensif (8-1). Un score sans appel presque historique puisqu'il faut remonter quinze années en arrière pour revoir une équipe marquer autant de buts lors d'une finale. Comme l'Avalanche du Colorado, le 6 juin 1996 face aux Florida Panthers, Boston était à un but du record absolu du plus gros écart en finale de la Stanley Cup, appartenant à Detroit en 1936 et Toronto en 1942. En panne de buts lors des deux premières manches, seulement deux au compteur, l'attaque du champion de la conférence Est a cette fois-ci montré un tout autre visage. Après une première mi-temps bien terne, marquée par la sortie sur civière de l'attaquant vedette Nathan Horton, les Bruins déclenchent le rouleau compresseur, 11 secondes seulement après le retour des vestiaires. Andrew Ference ouvre le score et lance une ligne d'attaque, galvanisée par la blessure de son coéquipier, qui a violemment heurté la patinoire après avoir reçu un coup d'épaule du défenseur des Canucks, Aaron Rome. "Oui, on voulait gagner pour lui, mais on pense d'avantage à son état de santé", a expliqué Claude Julien à Radio Canada. "Heureusement, les nouvelles sont encourageantes. Mais c'est exactement le type de mise en échec qu'on souhaite abolir dans la NHL. C'était dans l'angle mort et il l'a frappé sur le tard. Je n'en dirai pas plus", a ajouté l'entraîneur des Bruins à propos de son joueur, hospitalisé après être resté immobile sur la glace pendant plusieurs minutes. Tim Thomas, héros de la soirée Outre la formidable prestation de son attaque, Boston peut également mettre en avant une défense héroïque. Emmenés par un Tim Thomas, véritable chef d'orchestre de son équipe comptabilisant à lui seul 40 arrêts, les Bruins déroulent et prennent à la gorge des Canucks bien moins séduisants... Malgré les 30 arrêtes de Roberto Luongo, Vancouver n'est pas aidé par sa défense bien trop fragile. Mark Recchi, Brad Marchand, David Krejci en profitent pour donner un avantage de quatre buts à la fin de la deuxième période (4-0). La dernière tiers-temps du match est la copie conforme du second. Les champions de la conférence Ouest sont dépassés et prennent l'eau. Malgré une réduction du score de Jannik Hansen, Boston corse l'addition par l'intermédiaire de Daniel Paillé, Chris Kelly, Mark Recchi, auteur d'un doublé, et Michael Ryder. La victoire est sans appel, Boston n'est plus mené que 2 à 1 dans cette finale de la Stanley Cup. Reste à savoir si les Canucks arriveront à se remettre d'une si lourde défaite avant le Game 4 mercredi, une nouvelle fois dans le Massachussetts...