Bolt garde le n°1

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Par François Tesson Br De Sports.fr , modifié à
Comme en 2008 et 2009, après ses chef d'oeuvres de Pékin et Berlin, Usain Bolt a été élu athlète de l'année, samedi, par l'IAAF. Champion du monde du 200 mètres et du 4x100 mètres, cet été à Daegu, le Jamaïquain a été préféré à David Rudisha et Yohan Blake, son plus sérieux rival cette année. Et probablement pour les années à venir.

Comme en 2008 et 2009, après ses chef d'oeuvres de Pékin et Berlin, Usain Bolt a été élu athlète de l'année, samedi, par l'IAAF. Champion du monde du 200 mètres et du 4x100 mètres, cet été à Daegu, le Jamaïquain a été préféré à David Rudisha et Yohan Blake, son plus sérieux rival cette année. Et probablement pour les années à venir. Le n°1, c'est toujours lui ! Pour la troisième fois en quatre ans, après 2008 et 2009, Usain Bolt a été sacré athlète de l'année par l'IAAF. Une nouvelle consécration pour le Jamaïquain, lequel égale au passage Hicham El-Guerrouj, qui vient couronner une saison toutefois particulière. Loin de l'ouragan qui a tout dévasté sur son passage, de Pékin à Berlin, la Foudre a cette fois frappé avec parcimonie. Et cette distinction, contrairement aux précédentes, relevait beaucoup moins de l'évidence. "Il y a eu des courses serrées, j'ai dû parfois m'arracher. C'est pourquoi cette récompense signifie beaucoup pour moi, savourait Bolt samedi à Monaco. Tout mon travail a payé." Car travail il y a eu. Cette année, Bolt a trouvé à qui parler sur les tartans. Non pas avec David Rudisha, le nouveau maître du 800 mètres, mais avec Yohan Blake, son propre partenaire d'entraînement. Celui qui lui a succédé au palmarès mondial du 100 mètres (dans les conditions que l'on sait). Celui qui a approché son irréel chrono du 200 mètres, alors qu'il n'est même pas spécialiste de la distance. "Oui, ses 19''26 à Bruxelles m'ont choqué", ose admettre le roi Usain, à propos celui qu'il côtoie à l'entraînement dans le groupe de Glen Mils. A 21 ans, Blake a fait irruption dans le monde du sprint, et il est difficile de savoir où se situent ses limites. Le garçon est un bourreau de travail (" Usain m'appelle 'La Bête'", dit-il), et en 2012, à Londres, tous les rêves lui sont permis. Enfin presque. "Je l'ai déjà dit à Yohan : le 200 est mon épreuve préférée. Je ne laisserai pas Yohan me battre sur le 200. Sur 100 mètres, il peut gagner. Mais j'ai trop perfectionné mon 200 au fil des années pour que cela puisse arriver", prévient Bolt, toujours le plus prompt à dégainer. Même si cela lui joue parfois des tours...