Bernard: "Je n'ai rien à regretter"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après sa deuxième place, jeudi, sur 100 mètres nage libre, Alain Bernard se disait tout de même satisfait de sa course sur les ondes d'Europe 1. Malgré tout, c'est bien sur une mauvaise note que le nageur français termine les Mondiaux de Rome.

Après sa deuxième place, jeudi, sur 100 mètres nage libre, Alain Bernard se disait tout de même satisfait de sa course sur les ondes d'Europe 1. Malgré tout, c'est bien sur une mauvaise note que le nageur français termine les Mondiaux de Rome.Alain Bernard a dû se contenter de l'argent, jeudi, en finale du 100 mètres nage libre. Le nageur d'Antibes a ainsi vu le Brésilien Cesar Cielo s'adjuger le titre et la médaille avec, en prime, un nouveau record du monde (46"91). Une déception pour le champion olympique de la distance malgré la présence sur la troisième marche du podium de son compatriote Frédérick Bousquet (47"25).Une amertume légèrement présente malgré ses déclarations d'après-course, sur l'antenne d'Europe 1, au bord du bassin du Foro Italico : "Je n'ai rien à regretter. J'ai été moins fort, je le reconnais haut et fort. Cela ne m'enlèvera pas tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, loin de là. J'ai quand même fait ma course, je voulais passer entre les 22"2 et 22"3, c'est exactement dans ces eaux là que je passe en 22"22. Sur la fin, c'est très dur, ça reste quand même 47"12, c'est un super chrono. Insuffisant aujourd'hui, certes, mais un très bon chrono."Un temps qui ne lui aura donc pas permis de rejoindre le grand Aleksandr Popov dans l'histoire de la natation en enchaînant un triplé historique championnats d'Europe, Jeux Olympiques et championnats du Monde sur la distance reine. La faute peut-être à un départ trop poussif et à un retard devenu trop difficile à combler.Un revers plus certainement dû à un Cesar Cielo survolté qui a mis le feu au bassin romain. Le Brésilien n'a finalement laissé que peu de chances à ses concurrents avec ce temps canon. Une source de motivation supplémentaire pour un sprint tricolore et un Alain Bernard qui a trouvé un adversaire à qui se mesurer lors des échéances futures.