Benfica n'a plus que ça

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François TESSON Br De Sports.fr , modifié à
Contrairement au PSG, qui se présentera une nouvelle fois avec une formation remaniée sur la scène européenne, le Benfica Lisbonne, distancé par le FC Porto en championnat portugais, a fait de la Ligue Europa son objectif de fin de saison. Et Jorge Jesus, l'entraîneur des Aigles, alignera la meilleur équipe possible, jeudi soir , en huitième de finale, face au club parisien.

Contrairement au PSG, qui se présentera une nouvelle fois avec une formation remaniée sur la scène européenne, le Benfica Lisbonne, distancé par le FC Porto en championnat portugais, a fait de la Ligue Europa son objectif de fin de saison. Et Jorge Jesus, l'entraîneur des Aigles, alignera la meilleur équipe possible, jeudi soir , en huitième de finale, face au club parisien. La défaite du Benfica Lisbonne samedi contre Braga (1-2) n'est certainement pas une bonne nouvelle pour le Paris-Saint-Germain. Ce revers, le cinquième de la saison en Liga Sagres, condamne pratiquement les hommes de Jorge Jesus à faire une croix sur leur titre de champion, puisqu'ils comptent désormais 11 points de retard sur leurs rivaux de Porto, à huit journées de la fin du championnat. Un gouffre, d'autant plus que les Dragoes, eux, sont invaincus cette saison. Et derrière, le Sporting est encore plus loin, à 15 points de leurs voisins lisboètes. La donne est donc claire pour le club aux 230 000 socios : c'est désormais tout pour la Ligue Europa. Tout le contraire de son adversaire, en fait. Car si côté parisien Antoine Kombouaré s'est volontairement privé de quatre titulaires (Makelele, Jallet, Hoarau et Giuly), le Benfica pourra lancer toutes ses forces dans la bataille. Avec un petit bémol, toutefois. Luisao, Cardozo, Gaitan, Salvio et Aimar, blessés, n'ont pu s'entraîner correctement, et leur participation contre le PSG, jeudi soir à l'Estádio da Luz, reste incertaine. Favoris... selon Pauleta Le Benfica, pour autant, n'est pas à prendre à la légère. Les Lyonnais, surclassés par les coéquipiers de Carlos Martins pendant 70 minutes en novembre dernier (4-0 puis 4-3), s'en souviennent encore. Les Parisiens un peu moins, même s'ils avaient subi la loi de cette même équipe en 2006-2007, en huitièmes de finale de la défunte Coupe UEFA. Le but décisif avait été inscrit en toute fin du match retour (1-2, 3-1) par Simao, l'un des grands noms à avoir porté le maillot encarnado (rouge), avant d'aller voir ailleurs. Depuis un an, Di Maria (Real Madrid), Ramires et David Luiz (Chelsea) en ont fait de même, rapportant plus de 70 millions d'euros au club portugais. Le latéral gauche Fabio Coentrao, meilleur joueur de Liga Sagres en février, devrait être le prochain. En attendant, celui qui est aussi titulaire indiscutable en Selecçao aimerait certainement quitter son pays natal avec une Coupe sous le bras. Et pourquoi pas un trophée européen, après lequel Benfica court depuis sa victoire en 1962, malgré six finales disputées entretemps. Les Aigles, tombeurs de Stuttgart au tour précédent, et quarts de finalistes de l'édition précédente après avoir sorti l'OM sur le chemin, sont de sérieux candidats à la victoire finale. Il leur faudra tout d'abord franchir l'obstacle parisien. Jouable selon Pauleta, spectateur attentif des performances des deux clubs. "Sur le plan individuel, Benfica a plus de bons joueurs", a déclaré l'ancien attaquant sur le site de l'UEFA. Histoire de faire monter la pression.