Baala veut son podium

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Six ans après sa médaille d'argent lors des championnats du monde à Paris, Medhi Baala veut retrouver le goût des podiums mondiaux, mercredi à Berlin en finale du 1500m. Une mission loin d'être gagnée pour le Strasbougeois, plutôt inquiétant lors des demi-finales.

Six ans après sa médaille d'argent lors des championnats du monde à Paris, Medhi Baala veut retrouver le goût des podiums mondiaux, mercredi à Berlin en finale du 1500m. Une mission loin d'être gagnée pour le Strasbougeois, plutôt inquiétant lors des demi-finales.Prendre exemple sur Bob Tahri. Vingt-quatre heures après la médaille de bronze de son partenaire d'entraînement, Medhi Baala veut lui aussi regoûter au plaisir de monter sur un podium mondial. Une sensation dont il a été injustement privé lors des Jeux Olympiques de Pékin, qu'il a terminé quatrième mais dont Rachid Ramzi, champion olympique devrait être disqualifié pour cause de contrôle positif. A Berlin, le Strasbourgeois ne veut pas se rater comme il avait pu le faire lors des deux derniers rendez-vous mondiaux (6e en 2005, disqualifié en demies en 2007). Double champion d'Europe (2002, 2006), l'élève de Jean-Michel Dirringer connaît désormais, à 31 ans et après dix ans au plus haut niveau, toutes les ficelles d'une finale mondiale.Une course tactique lui irait parfaitementMercredi soir (20h25), et après une demi-finale plutôt inquiétante, il devra faire face à une concurrence plutôt corsée. Le favori de la couse se nomme Asbel Kiprop, le (futur) champion olympique 2008. Mais le Tricolore devra également se méfier d'un autre Kenyan, Augustine Kiprono Choge, qui détient la meilleure performance mondiale (3'29"47), sans oublier l'Américain Bernard Lagat ou le Marocain Amine Laalou.Blessé un mois (entorse de la cheville et décollement de l'aponévrose au mollet gauche), Medhi Baala pourrait également pâtir d'un manque d'entraînement puisqu'il a dû couper un mois. Cela ne l'a cependant pas empêché d'être le troisième meilleur performeur de l'année en 3'30"96, fin juillet à Monaco. Son expérience peut lui permettre de tirer son épingle du jeu en cas de course plutôt lente, et donc tactique. Il sera alors temps d'aller fêter sa médaille avec son ami Bob Tahri.